Le document national du plan d’action pour le renforcement de la surveillance communautaire aux Comores a été validé hier au cours d’un atelier tenu au Retaj. La surveillance maritime aux Comores est un enjeu crucial pour assurer la sécurité des zones maritimes, protéger les ressources maritimes, et prévenir des activités illégales comme la pêche illégale, le trafic de drogues, ou le piratage.
Le pays s’est doté d’un document national de plan d’action pour le renforcement de la surveillance communautaire aux Comores. « Ce document cadre est soumis dans cet atelier pour validation », a fait savoir Mohamed Nourdine Said, consultant national du projet. Bien que le pays ait fait des progrès en matière de surveillance, des défis demeurent toujours. Selon Mohamed Nassur Said, ce plan vise à renforcer la surveillance communautaire dans les zones où des accords de cogestion des ressources halieutiques sont en place, contribuant ainsi à une gestion durable des ressources marines.
« Avec une zone économique exclusive (ZEE) étendue couvrant plus de 160 000 km², le pays abrite une biodiversité marine riche, comprenant une grande variété d’espèces de poissons à forte valeur commerciale », lit-on dans le communiqué de presse. Les Comores font face à des défis importants dans la gestion et la surveillance de leurs ressources halieutiques, en raison de la pression croissante exercée sur ces dernières. Pour répondre à cette situation, la FAO a mobilisé un consultant international pour accompagner le centre national de contrôle et surveillance des pêches (CNCSP) dans l’élaboration de ce plan, grâce à une démarche participative incluant des consultations auprès des acteurs locaux des trois îles indépendantes.
Ce projet financé à hauteur de 409 000 de dollars par la FAO s’inscrit dans une vision qui est celle d’appuyer les Comores à disposer d’outils stratégiques pour améliorer la gestion durable de leurs ressources halieutiques et renforcer la résilience des communautés locales.
Kamal Said Abdou