Les officiers permanents des liaisons sont chargés d’examiner les recommandations qui seront soumises en conseil des ministres de la Coi. Deux jours des travaux sur lesquelles, Imam Abdillah, président du comité des officiers permanents des liaisons a souligné au cours de sa déclaration mardi dernier que ces deux jours de rencontre, enrichis par la contribution et le soutien technique du secrétariat général ont permis d’élaguer le terrain pour le conseil des ministres qui se réuni à son tour ce jeudi.
La pandémie de la covid-19 a basculé l’agenda de la commission de l’océan indien. Certaines recommandations dégagées à l’issu de la 34eme session conseil des ministres de la Coi n’ont pas pu être mises en œuvre. Dans le cadre de la 35eme session de ce jeudi, les officiers permanents des liaisons ont une lourde tâche à faire notamment examiné les recommandations de la précédente session et surtout la gestion de la pandémie et ses conséquences dans la vie socio-économique des pays membres. « Sur ce dernier point, les différents plans de ripostes développés et les appuis conséquents aux structures sanitaires de nos pays parlent d’eux même et donnent raison à mon collègue des Seychelles, qui affirmait, avant même l’apparition de la pandémie que Moroni était la capitale de la Coi dans le domaine de la santé », a indiqué Imam Abdillah, président du comité des officiers permanents des liaisons.
Malgré la crise sanitaire, quelques projets ont été réalisés. Il s’agit entre autres, la signature d’une convention de financement avec l’Afd sur un projet de paix et de stabilité pour un montant de 8 millions d’euros en 5 ans, la mise en opération du câble à très haut débit METISS par le consortium, une infrastructure numérique de 3300km entre Maurice, la Réunion, Madagascar et l’Afrique du Sud d’une puissance de 24 térabits pour un coup de 40.000.000 d’euros. Imam Abdillah reste convaincu que ce cadre d’échange permettra de renforcer le village de confiance et faciliter une meilleure compréhension harmonieuse de ce partenariat pour le développement.
Kamal Said Abdou