Le ministère de la santé a organisé, hier mardi, une réunion d’échanges avec les médecins chefs et les agents de santé communautaire. Le pays réfléchit sur le renforcement de sécurité des zones portuaires et aéroportuaires. Des mesures préventives pour la lutte contre la variole simienne en Union des Comores sont prises.
Alors que la variole du singe se propage très rapidement en Afrique, de nombreux pays essaient dès maintenant de s’en prémunir. Dans le Sud-Ouest de l’océan indien, seule l’île de la Réunion a déclaré des cas dès le mois de juin. Mais cela n’empêche pas les autres pays de la région de se mobiliser en prenant des mesures de prévention, avant qu’il ne soit pas trop tard.
Les Comores prennent ce menace au sérieux. Sous le leadership du nouveau ministre de la santé, une réunion d’échanges a eu lieu, hier mardi, pour réfléchir sur « les mesures préventives contre la variole du singe en Union des Comores ». Cette dernière a vu la participation des médecins chefs et les agents de santé communautaire.
D’ailleurs, certains pays de l’Afrique de l’Est sont frappés, de plein fouet, par une recrudescence des cas de variole simiesque. Les Comores se préparent déjà, en amont, à la lutte contre cette maladie. Tenant compte, par expérience, des nombreux cas de coronavirus importés en provenance des pays voisins. Une maladie qui a coûté la vie de plus de 146 comoriens.
Lors de cette rencontre, le ministre de la santé, Dr Nassuha Oussene Salim veut sensibiliser la population sur le Monkeypox, mais aussi sur la « mobilisation des équipes pour la surveillance et la supervision des ports et aéroports du pays ». Faisant suite à cette proposition, le directeur de la promotion de la santé, Saïd Ali Ahmed a rassuré les participants, la « mise en place des comités villageois et communautaires, composés par des agents de santé communautaire et des chefs de villages ».
Abdoulandhum Ahamada