Un atelier de formation de sensibilisation et de prise en charge psycho-sociale des victimes est tenu hier au Retaj et porte sur trois éléments nécessaires : la prise en charge médicale de la victime, la prise en charge psychologique et la prise en charge juridique, a expliqué Mamadou Boina Maecha de l’Unfpa qui a précisé que l’Unfpa travaille en concert avec le gouvernement afin d’éradiquer ce fléau d’ici 2030.

La lutte contre les violences basées sur le genre d’ici 2030 est prioritaire pour l’Unfpa en collaboration avec le gouvernement comorien à travers le commissariat au genre. La sensibilisation est très importante, selon Mamadou Boina Maecha. Quelques objectifs visés d’ici 2030 pour la lutte contre les violences basées sur le genre. Il s’agit notamment de la lutte contre les violences basées sur le genre dont l’Unfpa appui techniquement et financièrement par la mise en place dans les services d’écoute des psychologues, la mise en place des comités de veille et d’alerte dans 16 communes. « Nous accomplissons une grande mission dans le volet technique mais aussi sur le volet financier », a indiqué Mamadou Boina Maecha.

La courbe est croissante en ce qui concerne les violences basées sur le genre aux Comores. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables, regrette Mme Mariama Ahamada Msa, commissaire au genre et de la protection sociale. « Le gouvernement et les parties prenantes s’engagent par tous les moyens à mettre fin ce fléau qui menace notre société », dixit-elle.

Pour une solution pérenne, plusieurs décisions de nature à protéger la société sont prises par le gouvernement. « L’on peut noter la promulgation récemment du nouveau code pénal par le chef de l’Etat », rappelle la commissaire au genre. Selon la commissaire, c’est la raison pour laquelle, il y a la présence ici des éléments de la force de l’ordre, des représentants de la société civile et des juristes.

Kamal Said Abdou