ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Violences faites aux femmes et aux mineurs : Le gouvernement se dit conscient et prêt à réagir

Un atelier portant sur la validation technique du projet de mise en place de l’observatoire sur les violences faites aux femmes et aux mineurs a eu lieu hier à l’hôtel Le Retaj. La gouverneure de Ngazidja se dit consciente de la gravité de la situation dans laquelle traverse le pays.

La situation est tellement grave que la barbarie humaine a atteint son paroxysme  aux Comores. Les notions de paix et de sécurité ne sont plus que des souvenirs d’antan. Selon l’EDSC-MIGS, « 11% de femmes ont répondu avoir subi des violences physiques, 3% ont subi de violences sexuelles, 14%  ont subi de violences psychologiques et économiques depuis l’âge de 15 ans. En 2020, 256, c’est le nombre des cas de violences enregistré à Ngazidja seulement ».

Un atelier de  validation du projet de mise en place de l’observatoire sur les violences que subissent les femmes et les mineurs comoriens s’est tenu à l’hôtel le Retaj. Sitti Farouata, la gouverneure de Ngazidja  a expliqué que « l’observatoire sera le lieu de convergence des informations recueillies ça et là et le laboratoire qui réunira les données pour des études et des analyses complètes pouvant étayer une politique efficiente et efficace. Il sera administré par des représentants de la société civile et des fonctionnaires et aura comme cheville ouvrière la plateforme communale qui regroupera dans sa composition une équipe multidisciplinaire de proximité afin de répondre rapidement et efficacement ».

 « J’entends, comme vous, à travers le chaos de leur avenir brisé aux premières heures de leur vie, les cris de nos mineurs violées en toute innocence. J’entends comme vous la détresse de ces femmes victimes de viol et de violences qui installent une ambiance de terreur sur toute l’étendue de notre territoire », s’est indignée Sitti Farouata, la Gouverneure de Ngazidja.

L’objectif principal de cet observatoire est d’accompagner le gouvernement sur la politique nationale de lutte contre les violences des nôtres. En ce qui concerne le financement pour la régulation  du projet, un partenaire financier de la Réunion, de Saint-Denis en particulier, promet un financement d’une somme de 2.768 000 d’euro.

Fahadi Mohamed Ali (stagiaire)

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