A Ndzuani, la première dose de vaccination pour la troisième cohorte a pris fin samedi dernier. Avec une population cible de 53 263, les personnes vaccinées sont au nombre de 37 980, soit 71,3%, selon le communiqué 399 de la covid-19.

Alors que la carte vaccinale est obligatoire dans certaines sociétés d’État et institutions, la population cible boude à la vaccination. Ndzuani atteint le quota de 70%. « Depuis le 27 septembre, nous avons commencé la première dose de la troisième cohorte. L’intervalle de la vaccination est de 21 jours. Il y a eu au début de la vaccination une réticence. Il y a une semaine, la population est venue se vacciner en masse », explique le Dr Abdoulhoussein Ousseni, médecin chef du district de Mutsamudu. « L’augmentation du nombre de jours de la vaccination se décide par la coordination à travers la Drs au niveau national. La population se rue vers les centres de vaccination, suite à l’obligation de la carte vaccinale dans les administrations. A travers ces mesures, la population se présente en masse », ajoute-t-il.

Selon lui, toute chose peut présenter des effets indésirables. « Si une personne présente des effets indésirables, nous le consultons. Ce qui peut être grave, ce sont les allergies ou chocs anaphylactiques. Nous n’avons pas recensé de cas graves d’effets indésirables ou secondaires. Nous faisons la vaccination, mais nous ne sommes pas à notre niveau d’immunité collective. Nous devons aller jusqu’à 70 %. Avant la troisième cohorte, nous n’étions qu’à 20 %. Nous avons enregistré des cas malgré la vaccination. Les grands pays avec une large vaccination ont toujours la maladie. La vaccination permet seulement d’éviter les cas graves de la maladie », a précisé Dr Ansuffoudine Mohamed. Et de d’indiquer, « nous avons fait 70 % de notre quota prévu pour Anjouan. Le communiqué 393 de la pandémie Covid-19 affiche 71,3 %, avec une cible de 53 263, 37 980 vaccinés et 4 cas actifs pour Anjouan »

Ahmed Zaidou