Le nouveau variant Delta qui sévit le pays, inquiète les autorités à la crise. Chaque jour, le seuil de 100 cas est atteint sur le territoire national. Et c’est à Ngazidja où le taux d’incidence est à déplorer. Des cas qui n’interpellent pas car l’île enregistre une faible participation à la 1^ère dose de la 4^ème cohorte bis avec 7,3% en deux jours.

A l’échelle nationale, le taux d’incidence reste élevé avec plus de 1000 cas dont 907 à Ngazidja, 178 à Ndzuani et 50 à Mwali. Pour le bulletin du dimanche, le schéma complet du vaccin est à 30% : 33,9% à Ngazidja, 25,0% et 33, 4%. Et le pays a détecté 126 cas en 24 heures. Mais, c’est à Ngazidja où le taux d’incidence est à déplorer. Selon les chiffres du 26 décembre, la Grande Comore enregistre 907 cas actifs.

Pour la couverture nationale de la 1^ère dose de la 4^ème cohorte bis, Ndzuani a vacciné 27,2% de sa population cible, Mwali 27,4% et Ngazidja 7,3%. C’est à Ngazidja où la mobilisation est faible avec un taux d’incidence élevé. L’on note 10,8% au centre, 3,9% à Hambu, 4,8% à Badjini Ouest, 5,0% à Badjini Est, 5,0% à Oichili, 5,8% à Hamahamet et 4,3% à Mitsamihouli.

Les autorités à la crise sont très inquiets de la progression du coronavirus et du variant Delta. Le pays déplore chaque jour une centaine de nouveaux cas. Ngazidja est presque près de la barre de 1000 cas actifs. Bien que la vaccination soit renforcée, le variant Delta est plus contagieux. Les nouveaux cas montrent que la situation sanitaire se détériore.

Plus de cas, moins d’hospitalisations. Et pour le moment, la poussée du variant Delta n’entraine pas une vague d’hospitalisation. Plusieurs patients suivent des traitements à domicile. Les autorités à la crise et le gouvernement cherchent à endiguer la crise tout en sensibilisant sur la vaccination pour une immunité collective.

KDBA