En litige avec la mairie de Moroni sur l’établissement Grimaldi, la femme marocaine héritière est expropriée de l’établissement. Désormais, ces biens appartiennent à l’Etat comorien. En effet, la mairie a exprimé sa joie pour cette victoire.

La fin du feuilleton. La mairie se félicite. Après un moment de bras de fer lié à Grimaldi, entre la mairie de Moroni et Mme Nina Fanna, une marocaine (héritière des établissements Grimaldi), l’Etat comorien a mis fin à ce litige en s’appropriant de ces biens. « En vertu de la loi, l’Etat s’est approprié du marché Grimaldi et exproprie Mme Nina Fanna. C’est une victoire pour notre mairie parce qu’elle est une entité des pouvoirs de  l’Etat comorien », a déclaré le maire de Moroni, Hassane Mohamed Halidi. Selon le maire, c’est à l’Etat comorien de décider de quel projet à y  mettre en place. « On a jamais défendu le marché Grimaldi en tant qu’une propriété de la Mairie,  mais plutôt  des biens appartenant à  l’Etat, donc à ce stade on peut dire l’affaire est close », a-t-il ajouté.

Hassane Mohamed Halidi  campe sur sa position. « Grimaldi n’a aucun bien aux Comores, surtout à Moroni », insiste-t-il. Il recarde la femme s’autoproclamée  héritière de Grimaldi  d’aller chercher ses biens ailleurs.  « Cette femme qui se déclare héritière de Grimaldi doit savoir que, Grimaldi a été indemnisé en 1976 pareillement  que les  363 colons qui opéraient aux Comores, à cette époque là, nous n’avons aucun compte à rendre avec elle », dit-il.

Conscient que la mobilisation de tous les élus était bénéfique et avantageuse, Hassane Mohamed Halidi appelle tous les conseillers de la mairie à une coopération dans l’espoir d’atteindre les autres objectifs fixés.

Nassuf. M. Abdou