ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Anjouan : Le ministère du sport fait un état des lieux des infrastructures sportives

La délégation du ministère chargé de la jeunesse et du sport à Ndzuani a dressé un premier bilan et fait un état des lieux des infrastructures sportives de l’ile. Une démarche nationale selon madame Houalata Ahmada, chargé du mouvement sportif et coopérative.

Des autorités sportives devant la presse

« On a eu l’honneur de recevoir une délégation à Ndzuani, du ministre chargé du sport, en présence de, Ibrahim Saidi, conseiller technique du ministère, Toulaib Said Ali responsable chargé de la jeunesse et sport au gouvernorat, et du directeur régional de la jeunesse et sport de Ndzuani, pour faire un état des lieux des infrastructures sportives de Ndzuani. Aujourd’hui il n’y a pas de programme fixe du sport dans le pays. On a eu la chance qu’on a prévu de faire un état de la situation du sport  et des infrastructures, voir s’elles sont adaptées ou non pour que le sport ait l’allure qu’il faut. Dans le développement d’un pays, je pense que le sport a une grande place, car ce n’est pas seulement que la jeunesse apprenne beaucoup de choses, mais au fond il y a un plan de développement et de protection des enfants pour qu’ils soient prêts à intégrer le monde sportif », a expliqué le secrétaire général du gouvernorat de Ndzuani.

Le gouvernorat de Ndzuani affiche sa disponibilité à accompagner le ministère pour le développement du sport dans le pays. « On est prêts à donner un apport pour aider. Notez que le gouverneur est parmi ceux qui luttent pour la jeunesse », déclare-t-il. « Regardons et protégeons ce que l’on a car si on ne protège pas ce que l’on a, personne ne voudra nous venir en aide. Et n’est pas seulement pour le foot que je demande au ministère, mais aussi pour toutes les disciplines sportives, notamment ceux de la mer », avance-t-il.

Pour Ibrahim Saidi, conseiller technique du ministère « c’est une démarche nationale. Retenez qu’avant d’engager nos travaux d’études, on s’est entretenu avec le gouvernorat de Ndzuani pour lui exposer les grandes lignes de notre mission. » «  Nous avons sillonné l’ile pour voir les infrastructures sur place et leurs états. Il y a des villes qui n’ont pas d’infrastructures sportives. On fait un rapport pour le gouvernement et c’est à eux d’en décider », dit-il.

Quant au directeur de la jeunesse  et des sports de Ndzuani, Djaanfar Bacar a tenu à remercier l’initiative du ministère dans ce programme d’état des lieux. Pour le cas du stade de référence de la capitale Anjouanaise, Djaanfar Bacar a fait savoir que « le stade de Missiri entre dans ce cadre d’infrastructures qu’on a pu étudier. Je ne vais pas promettre qu’il sera réhabilité ou non mais tous les stades ont été évalués. Un rapport sera rédigé et envoyé à Moroni ».

Le directeur de la jeunesse  et des sports de Ndzuani regrette sur l’état critique du stade de gymnase de Missiri. «Nous sommes allés voir et nous comptons nous battre pour que le projet soit retenu. Aujourd’hui pour démolir un stade il faut avoir un fonds pour le reconstruire », conclut-il.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

 

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