ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ce sont les jeunes qui sont les plus touchés par le chômage aux Comores. Les jeunes de moins de 35 atteignent la barre de 34% selon la dernière étude de l’Inseed. Et ce sont les jeunes de 15 à 35 ans. Bien que le chef de l’Etat avait comme slogan en 2016, « un jeune, un emploi. »

Presque la moitié des jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans vivent dans l’extrême précarité. Le taux de chômage chez les moins de 35 ans est de 34%. Les jeunes sont privés de la capacité de réaliser leur potentiel productif et sont souvent contraints de travailler dans le secteur informel. Par conséquent, la proportion des jeunes de 15 à 35 ans au chômage est estimée à +34% pour une population de moins de 1 millions d’habitants.  « Les statistiques sur le taux de chômage des jeunes sont partout divergentes et il est difficile de faire une comparaison d’un pays à un autre car les écarts sont parfois très importants pour des situations parfois analogues », a indiqué le ministre comorien de l’économie.

Convaincu que la question de l’emploi repose sur les capacités de l’économie du pays à créer des nouvelles entreprises, le gouvernement ambitionne de créer des emplois sur la filière avicole, la communication, le numérique, la production et la transformation des produits de l’agriculture. Selon le ministre de l’économie, l’analyse de l’enquête sur l’emploi met en exergue les faiblesses de notre économie en termes de création d’emplois nouveaux, les difficultés d’insertion des jeunes et des femmes sur le marché du travail et l’inadéquation entre la qualification et les besoins du marché du travail.

Nassuf. M. Abdou

La gestion des déchets à Mutsamudu reste difficile ces derniers mois. Le prestataire privé de ramassage et de transport des déchets de la ville a cessé les travaux. L’ANGD  n’arrive pas à régler les factures du dernier.

Une situation qui suscite de nombreuses critiques sur la gestion des ordures dans la municipalité. La réquisition de l’armée reste une option pour la mairie. Des solutions sont en cours de recherches à la mairie de Mutsamudu. En attendant, plusieurs sites débordent d’ordures depuis plusieurs jours. Des agents de la mairie font savoir que seuls deux quartiers payent « l’écotaxe » dans une commune de 38 000 habitants. La population se trouve agacée par les odeurs nauséabondes.

« Il faut savoir que la société d’État, en juillet, prend en charge la régulation de la facture du prestataire, qui transporte les ordures jusqu’au site de Dindrihari. Depuis 2 mois, l’agence nationale de gestion des déchets (ANGD) a arrêté de régler les frais», indique le maire de Mutsamudu, Zarouki Bouchrane. «  Depuis, nous nettoyons et transportons jusqu’au dépôt. Les ordures restent là. Le flux des ordures est intense. Nous serons obligés de réquisitionner l’armée pour nous aider. Que l’Angd paye le prestataire. Que ça soit comme à Moroni. La mairie de Mutsamudu a entrepris des discussions avec le prestataire et l’Angd avant d’arriver dans cette situation », ajoute-t-il.

En revanche, ce même administrateur de la commune a rappelé que, « à Moroni, la mairie touche 14 millions par mois sur la gestion des ordures. Les mairies de Ndzuani ne perçoivent rien. J’étais obligé d’écrire au président de la République que la mairie ne peut pas prendre en charge les éboueurs. Après cela, le ministre des Finances nous a rencontrés. Aujourd’hui, grâce au chef de l’Etat, nous avons un fonds pour payer les éboueurs », a-t-il affirmé. Et de préciser que « nous avons un prestataire de services qui ramasse les ordures jusqu’au site de décharges. Il se retrouve incapable de payer ses salariés, le carburant et ses amortissements. Cela fait deux mois qu’il n’est pas payé. Le prestataire se trouve obligé de ne plus assurer le travail ».  

Ahmed Zaidou

Un détenu est décédé à la maison d’arrêt de Koki à Anjouan les semaines dernières. La famille du défunt aurait demandé à ce que le détenu soit admis dans un cabinet médical pour des soins. Cette demande serait rejetée par les responsables de la maison d’arrêt.  La commission nationale des droits de l’homme et des libertés est à Anjouan pour essayer de s’informer des causes réelles de la mort du détenu.

La mort d’un détenu à Koki a suscité de vives réactions. Certains accusent le silence de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés. Justin Emma Razafiarsoa, vice-présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés a d’abord rappelé les missions de cette institution, notamment le plaidoyer auprès des partenaires dans le respect des droits de l’homme. « Il faut comprendre que la Cndhl n’est pas une association ni un syndicat. C’est une institution indépendante qui travaille avec nos partenaires dans le cadre du respect des droits de l’homme. Alors notre rôle est de faire des plaidoyers auprès de nos partenaires. D’ailleurs, nous avons déjà fait à l’époque de l’ancien ministre de la justice, Mohamed Houssein et nous avons eu des résultats », a-t-elle expliqué.

Justin Emma Razafiarsoa a fait savoir qu’une formation des responsables des administrateurs pénitentiaires en matière de respect des droits humains a été organisée. Les maisons d’arrêt de la République font l’objet de plusieurs critiques. « Grâce à nos plaidoyers, nous avons eu l’appui de l’ambassade de France. La prison de Koki a été réhabilitée », a-t-elle avancé. Le fait que les familles des détenus prennent en charge les soins de leurs proches n’est pas logique. « Nous avons exprimé tout ça dans notre rapport car ce n’est pas logique que les familles des détenus prennent en charge les soins de leurs proches », a-t-elle défendu.

Kamal Said Abdou

L’ancien entraîneur des Cœlacanthes, Amir Abdou vient de décrocher une nouvelle offre. Il est nommé sélectionneur de l’équipe nationale de la Mauritanie. L’information est diffusée depuis mercredi dernier. Il devient le nouveau patron de la sélection mauritanienne et succède le français Corentin Martin.

L’ancien coach des Cœlacanthes a rendu son tablier le 25 février 2022. A travers une vidéo conférence, Amir Abdou a félicité le parcours des Cœlacanthes et sa belle prestation à la Can et a annoncé sa démission. Se réservant sur les causes de son départ, l’ancien sélectionneur a fait savoir qu’il était très fier d’occuper ce poste de sélectionneur. Un poste qui n’est pas selon lui une simple tâche à réaliser. «Occuper ce poste de sélectionneur aura été une lourde mission, un défi des plus passionnant et une très grande fierté», dit-il. Le nouvel entraîneur de la Mauritanie précise également qu’il fallait qu’il fasse de changement pour éviter la stricte continuité. Amir Abdou affirme donc qu’« aujourd’hui, si j’ai décidé de quitter ce poste de sélectionneur après 8 années, c’est qu’il me semble important de ne pas tomber dans le piège de la stricte continuité ».

Quelques jours après son départ à l’équipe nationale, l’ancien coach des Cœlacanthes Amir Abdou, va rejoindre la Mauritanie. Il vient d’être désigné, mercredi dernier, comme sélectionneur national de la Mauritanie.

Pour rappel, Amir Abdou a travaillé avec l’équipe nationale des Comores pendant 8 ans et l’a conduit à la phase de huitièmes de finale lors de la CAN 2022.  En revanche, l’ancien sélectionneur des Cœlacanthes annonce sa démission juste après tous ces efforts et sacrifices.

Abdouloihab Papa  (stagiaire)

La direction générale de la pêche a lancé, hier jeudi, à Moroni, officiellement le projet d’« appui à l’évaluation de stocks et gestion des ressources marines ». Un projet de deux ans, financé par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 204 000 dollars. Ce projet vise à évaluer le stock des espèces de langoustes, de concombre de mer et de calamar.

Face à l’aménagement et à la rationalisation de la gestion des ressources halieutiques et leurs valorisations, la direction générale de pêche, a lancé officiellement le projet d’« appui à l’évaluation de stocks et gestion des ressources marines ». Le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, Isamel Bachirou, a souligné que les Comores possèdent une richesse maritime exploitable. « Ce projet de deux ans, financé par la FAO à hauteur de 204 000 dollars vient en accompagnement au travail lancé par le ministère pour évaluer nos ressources marines au titre du projet SWIOFISH1. L’Union des Comores dispose d’une zone économique exclusive importante estimée à plus de 160 000 km2 qui regorge diverses espèces de poissons à haute valeur commerciale », a-t-il dit.

« Ce  projet va être mis en œuvre pour permettre de réaliser  l’activité de l’évaluation de stocks des espèces de langoustes, de concombre de mer et de calamar, avec l’appui de la FAO pour coordination efficace et une meilleure prise de décision », a-t-il précisé.

Un  des responsables de ce projet a dévoilé les zones d’exploitation et les résultats attendus. « C’est un projet national exploitable selon des zones maritimes. Les zones présélectionnées sont respectivement, Malé Ouropveni, Hantsindzi et Ndroudé, à Ngazidja. À Mwali,  Mbatse, Saandiya (Djando), et à Ndzuani, Ndrondroni, Maraharé, Hadjoho et Sada. Une étude de la quantité des eaux marines sera faite et si le résultat est fait, une promotion des ressources marines sera lancée auprès des bailleurs. Si les ressources maritimes sont suffisantes, on fera des demandes de licence d’exploitation. Les outils scientifiques sont disponibles », a-t-il expliqué. 

Abdoulandhum Ahamada

 

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier mercredi, au palais de Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour, notamment la question du crash de l’avion d’Ab Aviation, la guerre en Ukraine. Le gouvernement comorien envisage de payer les fonctionnaires par chèque.

Lors du conseil des ministres tenu hier, le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a annoncé que le gouvernement envisage de payer les fonctionnaires par chèque. Une manière d’identifier les « fonctionnaires fantômes ». « Le conseil des ministres a décidé que les fonctionnaires de l’Etat seront payés mensuellement par chèque. À commencer par les fonctionnaires de l’Assemblée nationale et du ministère des finances. L’idée est de pouvoir identifier celui qui travaille et celui qui ne travaille pas », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

En ce qui concerne le crash de l’avion d’Ab Aviation à Mohéli, le gouvernement doit se baser sur des informations fiables et correctes avant de prendre une décision finale. Selon le ministre Msaidié, le gouvernement attend les recherches qui auront lieu aujourd’hui pour se prononcer. « 12 comoriens et 2 pilotes tanzaniens ont été perdus dans l’avion de l’Ab Aviation, samedi dernier. Les recherches des corps et de l’appareil se poursuivent. Certes, des débris et des matériels sont déjà récupérés mais, nous devons attendre jusqu’à demain au plus tard 18 heures pour prendre une décision. Si aucun corps n’a été repéré, le gouvernement aura son mot à dire », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

En passant par la question de la guerre en Russie, le ministre Houmed Msaidié a précisé qu’une cinquantaine des comoriens vivaient en Ukraine. Alors, des mesures de déplacement de ces comoriens ont été exécutées. « Plus de 50 comoriens vivaient en Ukraine. Certains sont réfugiés en Pologne, d’autres, en France. 5 à 6 personnes sont restées en Ukraine. Les ambassadeurs auprès des Comores sont en contact permanent avec ces comoriens », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

5 jours de recherches de l’appareil de la compagnie Ab aviation abîmé samedi dernier aux larges de Mohéli. Des plongeurs accompagnés des garde-côtes comoriens tentent de quadriller la zone supposée de l’accident au large des côtes de Djoiezi. Malgré les moyens déployés depuis le début des opérations, aucun résultat.

Aucun passager ni membre d’équipage n’a été retrouvé, après 5 jours de recherches en mer, selon les dernières informations. Des plongeurs Réunionnais et locaux en compagnie des garde-côtes comoriens sont dans la main-d’œuvre depuis le deuxième jour du crash. Hier, les recherches ont repris avec l’exploitation des zones non exploitées par les plongeurs Réunionnais, indique une source sur place. Mardi dernier, le gouvernement comorien a annoncé faire appel au BEA, Bureau d’enquêtes et d’analyses de la France. Il s’agit de l’autorité française responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents et incidents graves impliquant des aéronefs civils. Les recherches sont suspendues hier dans l’après-midi et vont reprendre ce matin.

En mémoire, un avion de la compagnie comorienne AB aviation s’est écrasé, samedi 26 février, au large de l’île de Mohéli vers midi (heure locale), a annoncé dans un communiqué, le ministère comorien des Transports maritime et aérien qui a ajouté que « douze passagers de nationalité comorienne et deux membres d’équipage de nationalité tanzanienne » se trouvaient à bord de l’appareil, un Cessna 208B. L’avion avait décollé de Grande Comores vers 11h55 et avait perdu le contact avec les tours de contrôle vers 12h 40. Seuls des bagages et quelques débris de l’avion sont actuellement les éléments retrouvés par les secours. 

Kamal Said Abdou

 

 

Face au combat contre le diabète, le ministère de la santé en collaboration avec l’Ong Santé Diabète organisent deux journées (samedi et dimanche prochains) de dépistage gratuit du diabète (prise de la glycémie à jeûne). Ce dépistage concerne les personnes non diabétiques, les personnes dont les parents sont diabétiques, les personnes en surpoids, entre autres.

L’Ong Santé Diabète a prévu, samedi et dimanche prochains, deux journées spécifiques pour la campagne de dépistage gratuit à la population. Une manière de mettre toutes les dispositions nécessaires de lutte contre les dangers liés au diabète. Selon un communiqué de l’Ong Santé Diabète, les personnes concernées à cette opération de dépistage sont classées par catégories différentes. « Sont concernés par le dépistage : les personnes non diabétiques, les personnes dont les parents sont diabétiques, les personnes en surpoids, les femmes enceintes, les femmes ayant déjà fait un diabète pendant la grossesse, les femmes ayant donné naissance d’un enfant de plus de 4 kg, les personnes qui présentent certains signes évocateurs du diabète à savoir : abondance des urines ou émission excessives d’urine, fatigabilité élevée et perte de poids inexpliqué… et les personnes diabétiques sous traitement, plus précisément, la glibenclamide/ daonil recevront gratuitement la molécule(la présentation du carnet de santé est obligatoire », a-t-on annoncé.

Selon ce communiqué, un programme a été planifié par l’Ong Santé Diabète, à travers des sites hospitaliers de Ngazidja. « Le samedi 05 mars 2022, les sites suivants seront opérationnels pour le dépistage. Il s’agit du site de Nyumadzaha attaché au CMU Moroni, de Bangoi Hambu attaché au CSD de Mitsudjé, d’Uzioini attaché au CSD Uzioini et de Malé attaché au HP de Foumbouni pour la zone du Sud. Et le  dimanche 06 mars 2022, le Site d’Ouella Mitsamihouli attaché au HP Mitsamihuli, de Ntsudjini, attaché CHRI Sambakuni, d’Itsinkudi attaché au CSD de Oichili et de Mbeni attaché au CMC de Mbeni », lit-on dans le communiqué.

Abdoulandhum Ahamada

 

Mardi dernier, le manager des Cœlacanthes El-Hadad Himidi a annoncé sa démission. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le football des Comores après que le sélectionneur de l’équipe nationale Amir Abdou ait démissionné la semaine dernière.

Y-a-t-il anguille sous roche au sein de la haute instance du football comorien ? La récente démission du coach des Cœlacanthes Amir Abdou et celle du manager El-Hadad Himi fait l’un des débats autour duquel surgissent de nombreuses questions pour les amateurs du ballon rond. « Chers supporters, après ces merveilleuses années passées au service du football comorien, je prends la décision de ne pas poursuivre mes activités au sein de la fédération de football des Comores. Je souhaite le meilleur et toute la réussite pour nos chers Cœlacanthes », a annoncé sur son compte facebook le manager des Cœlacanthes El-Hadad Himidi.

Le désormais ex-manager des Cœlacanthes a exprimé ses vifs remerciements à l’endroit de toutes les personnes qui l’ont soutenues et lui ont donné confiance tout au long de sa mission au poste du manger des very piya. «  Mes respects et profondes considérations aux personnes qui m’auraient accepté une confiance et du respect sans équivoque aux premiers rangs desquels Mr Youssouf Idjihad entre autres. Merci à mes nombreux soutiens, la région d’Itsandra, aux supporters des quatre îles, cette équipe est à votre image, votre amour me manque », a-t-il ajouté. Il s’est dit reconnaissant de la gratitude de tous les médias, et des acteurs de la presse comorienne qui, dit-il, auraient su faire vibrer nos supporters à travers le monde. « Toute ma considération également aux efforts permanents de l’Etat qui n’a jamais perdu l’espoir et ont su accompagner ce grand projet », a-t-il conclu.

Nassuf. M. Abdou

 

Après Moroni, en 2017 et Fomboni, en 2020, c’est autour de Mutsamudu, du 28 au 03 mars, de suivre sa formation. La commune de Mutsamudu invite, celle de Mirontsy en vue « de la similitude, de la proximité et des mêmes aléas. Des points focaux vont mener le processus avec l’appui de la municipalité ».

Le gouvernement de Madagascar, du Malawi, du Mozambique et de l’Union des Comores, 4 pays au niveau régional de l’Afrique subsaharienne bénéficie d’un projet de renforcement de résilience urbaine. L’Onu habitat et la commune de Mutsamudu dispensent cette formation de 4 jours dans un hôtel de Mutsamudu. Oxfam est partenaire du projet. Un projet de 14 millions de dollars dans 4 villes. 4 pays qui débutent les travaux parallèlement.

« Après Fomboni à Mohéli, c’est donc au tour de Mutsamudu d’élaborer son plan d’action pour le renforcement de la Résilience climatique qui concerne la région de l’Afrique du Sud- Est. Nos pays insulaires en général et les villes côtières comme Mutsamudu sont les premiers exposés aux aléas climatiques et aux risques de catastrophes en relation avec ces changements climatiques », dixit Saindou Kamal’Eddine, directeur de cabinet à la mairie de Mutsamudu. Et d’ajouter que « la montée des eaux, les effets néfastes de l’extraction du sable marin, la croissance démographique, l’érosion due au relief, le développement anarchique de l’habitat, les nouveaux modes de consommations générateurs de déchets, constituent autant de facteurs de fragilisation de notre ville. Les collectivités territoriales, en tant qu’administration de proximité sont de fait en première ligne dans la recherche de solutions à ces facteurs qui bouleversent directement la vie des administrés et deviennent des sources de conflits pour lesquelles nous devons apprendre à apporter des réponses ».

Pour Hamid Soulé, coordinateur du programme résilience urbaine à l’Onu habitat, c’est un fonds d’adaptation adressé à l’Onu habitat pour la résilience en Union des Comores. « C’est un processus de participation à la résilience urbaine. Un processus initié à Moroni puis à Mohéli. Maintenant, c’est autour de Mutsamudu au profit de la municipalité de la ville. Le choix des villes résulte de l’outil CityRap. Un outil préconisant les quartiers de petites et moyennes tailles à 250 000 habitants. Et par rapport à la taille et que ce sont les villes qui concentrent le plus de populations et donc la vulnérabilité est plus importante ».

Selon lui, tous les plans qui sont élaborés, que ce soit la contingence et la stratégie nationale de gestion de risques et catastrophes sont élaborés à l’échelle nationale. Pour plus d’efficacité, les plans doivent être faits au niveau local. Le niveau local peut s’inspirer du national. Les autorités municipales sont les plus proches des communautés. C’est dans ce sens que c’est important, que la communauté dispose d’un plan de contingence, un plan d’action pour la mise en place d’un plan de résilience local.

Un appui à plusieurs agents municipaux et membres d’associations qui,  « désormais vont travailler sur la gestion de risques et catastrophes. En pleine saison de vents et de fortes pluies, plusieurs côtes sont érodées et des bâtiments risquent de s’écrouler ou de subir des inondations. La démographie non contrôlée de la ville accroît les risques », a souligné Wardi Chamsidine.

Ahmed Zaidou