ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

On largue les amarres et on part à l’assaut. Tous les coups sont permis. Tous les coups républicains bien sûr. Le but ultime étant de sauver ce qui reste de notre République. Mais Comment peut-on espérer un changement avec les mêmes personnes ? Il nous faut un empêcheur de tourner en rond. Le serpent ne doit pas se mordre la queue. Pas cette fois.

 Pour un renouvellement de la classe politique

Le très grand Mohamed Ali Soilihi est candidat à la candidature. Du haut de sa résidence surveillée, il a du mal à accepter que son heure soit passée. Il doit laisser la place à du sang neuf. Jeune. Il doit montrer l’exemple. Et espérer que par son acte, le peuple, un jour, lui pardonne. C’est ce qu’on attendait de lui, dans sa présidence de l’union de l’opposition. Mais hélas, trop nombriliste pour penser autrement. Le combat qui s’annonce ne peut pas se faire avec lui en tête, ni avec ses semblables. Et je parle ici de Mouigni Baraka en premier lieu et de la suite royale qui suit derrière. Leurs échecs dans l’ensemble des combats de l’Union de l’opposition, démontrent leur inefficacité et leur nullité. Pour espérer vaincre Azali, il faut une nouvelle approche, une vision à 360°, un renouvellement des têtes et une fusion des forces.

C’est à cela que je me demande, si c’est notre voix qui n’est pas audible ou s’il y a vraiment une carence d’ambition et de leadership dans la jeunesse. Parmi le nombre important de prétendants au poste de président de la République, le grand absent reste la jeunesse. Mais où est-elle ? N’est-elle pas prête à prendre à bras-le-corps son avenir et celui des concitoyens ? Va-t-elle laisser encore une fois, la destinée de notre république, aux mêmes personnes ? N’y a-t-il pas dans les grands partis politiques, des jeunes capables de relever le défi ? Où sont ces pragmatiques, capables de propulser et accompagner cette jeunesse ? Les ambitions personnelles qui minent la classe politique actuelle, semblent freiner la montée de ces nouvelles têtes, de ces nouvelles voix. Autant de questions pour peu de réponses. L’impression persistante de prêcher dans le désert demeure.

Un jeune cadre m’a rappelé récemment, la chanson d’un mythique groupe marseillais : « Demain, c’est loin ». Une manière de me dire peut être, que le temps n’est pas encore venu. Mais tel le djalico et le sambé, on fait du surplace depuis plus d’une quarantaine d’années. Les mêmes personnes se transmettent le témoin dans une course effrénée à l’enrichissement personnel. Nos concitoyens sont loin d’être béats et notre pauvre république est encore à construire. Le salut, viendra forcement d’une nouvelle génération, une nouvelle façon de faire. Un changement d’homme et de stratégie. Donner à boire, autre chose que le « wubu wa madji » qu’on nous sert depuis l’indépendance. Mais encore une fois, les carottes semblent cuites. Un boulevard est accordé à Azali et ses affidés pour dérouler leur plan et placer les bonne pièces sur l’échiquier. L’union de l’opposition se disloque, Juwa a du mal à choisir ces grands électeurs (selon Fahmi Saïd Ibrahim, Alwatwan 3594) et les autres partis politiques de l’opposition, se meurent en silence. Il y avait largement le temps pour choisir un candidat ou une stratégie commune, mais au risque de se répéter, l’Union de l’opposition a perdu le nord. Aucun travail de fond n’a été fait pour sortir un plan commun, un programme, des idées, une stratégie… Rien. Welou. Zéro.

Il appartient donc à ceux qui veulent faire battre Azali, de mettre en avant ces nouvelles têtes que tout le monde réclame. Cette jeunesse qui n’a pas encore la tête plongée, dans le bouillant système de corruption qui a anéanti notre classe politique. Il appartient à ceux qui sont épris de justice et de démocratie, de céder la voie à de nouvelles voix. A la société civile, principalement à la 3ème voie, de jouer son rôle et de faire converger les visions vers ce qu’il y a de mieux. Seul le renouvellement de la classe politique permettra de gagner la confiance du peuple. Et face à l’ogre politique qu’est le président Azali, face à toute la machine qu’il y a derrière lui, rien ne saurait être de taille, rien d’autre que la confiance du peuple. Personne n’y arrivera seul. Et comme nous avons l’habitude de le dire et de le penser, c’est aujourd’hui et maintenant. C’est maintenant que vous devez sortir de  vos ornières et vous mettre à la disposition de la république. Demain, c’est loin. Demain, ce sera  trop tard.

L’occasion ne se représentera peut-être pas. Et à ce rythme, nous mangerons du « Boina Heri » pour encore 10 ans ou plus. Unissez-vous donc, Chères Forces vives. Unissez-vous derrière un homme ou une femme qui incarnera le changement. La jeunesse qu’on appelle tant est une jeunesse d’idée avant d’être une jeunesse d’âge. Des idées fraiches pour une nation et une république à rebâtir. À sauver. Pour que les droits humains ne soient plus une suite de mots. Unissez-vous pour la paix, reformer et réinventer la classe politique, pour que demain soit heureux. Pour nous, pour vous et pour tous ceux qui viendrons après vous. Unissez-vous pour une place dans l’histoire. Cette même place que nous envions à Mr Bazi et à Abdou Bacar Boina. Soyons intègres, soyons citoyens, soyons Comoriens, et le meilleur suivra.

 

 

Khaled SIMBA

Les divergences entre les partis de l’opposition s’annoncent. Le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak alias Razida rassure la solidarité des partis issus de l’opposition car l’objectif de l’opposition est de faire chasser le régime d’Azali par la voie de la démocratie

« Aucune division au sein de l’alliance de l’opposition », affirme le coordinateur de l’union de l’opposition, Ibrahim Abdourazak Alias Razida. En tout, 9 partis forment l’alliance de l’opposition. Le coordinateur de l’union de l’opposition assure que les partis issus de l’opposition ont les mêmes principes stratégiques. Les

déclarations faites par certains dirigeants de l’opposition font remous au sein de la plateforme de l’opposition. Mouigni Baraka et le parti Juwa s’écartent du côté de l’alliance de l’opposition mais le coordinateur de l’union de l’opposition a avancé que « tout cela on va corriger. Les partis de l’opposition restent unis. »

Ibrahim Abdourazak a critiqué la politique du chef de l’Etat tout en avouant que « ce n’est pas d’aller mentir devant les étudiants qu’il a créé 2800 emplois en 2 ans qu’il va réussir aux élections. Au contraire au bout de 2 mois dès son investiture, Azali a chassé plus de 5000 jeunes recrus du régime dernier. Une pratique qui va à l’encontre de son slogan un jeune, un emploi. » Le coordinateur n’a pas mis des gants quant au pillage sur les sociétés d’Etat. « Avec sa politique de destruction de certaines sociétés d’Etat, Azali croit qu’avec sa politique actuelle, les comoriens vont encore lui donner confiance » lâche-t-il. Tout ça, dit-il, le peuple comorien a pris note et va sanctionner Azali Assoumani.

Kamal Saïd Abdou

Convié la presse jeudi dernier à l’hôtel le select, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le président de l’union des Comores, de faire grâce et d’acquitter les détenus « politiques. » Ces prisonniers sont détenus suite à des soi-disant actes barbares, portant atteintes à l’ordre public.

Loin de la politique, le bâtonnier Ibrahim Ali Mzimba, appelle le chef de l’Etat de faire grâce aux détenus. Me Mzimba  reste persuadé que, seul le président de l’Union des Comores et l’assemblée nationale qui détiennent le monopole du pouvoir, pour  statuer une décision favorable pour les séquestrés. « Nous demandons d’une manière solennelle au président de dont il est l’unique détenteur des pouvoirs discrétionnaires pour gracier les détenus », lance  Me Ibrahim Ali Mzimaba.

Ce dernier remet en cause l’inaction de la cour de sûreté de l’Etat qui rejette la double juridiction demandée par les avocats. « La cour de sûreté de l’Etat était illégale et le président Azali en est conscient de la partialité judicaire contre les prisonniers », a fait savoir le bâtonnier. Selon lui, en référence  de la  matière pénale, si les procédures sont salis, donc « aucune loi n’autorise de passer à l’effet et pourtant la cour de sûreté a fermé les yeux, sans tenir compte les procédures en question.  Toutes les procédures utilisées sur ledit dossier, ont été bâclées, cela prouve l’inutilité  de faire recours à l’effet. »

N.M. Abdou (stagiaire)

En fin juwa a choisi son candidat pour les présidentielles prochaines. C’est le député Ibrahim Mohamed Soulé qui portera la couleur du parti Juwa. Des noms ont circulé sur le candidat de Juwa aux élections présidentielles mais, le vrai nom est apparu depuis hier jeudi.


Ibrahim Mohamed Soulé

« Dès le départ notre parti Juwa se bat et continue à se battre. Nous n’avons pas formé d’alliance avec d’autre parti », affirme député Msaidié. Le parti Juwa a sollicité à l’union de l’opposition der se présenter avec plusieurs candidats afin de barrer la route à Azali Assoumani, en vain. Le Juwa a préféré de faire cavalier seul en désignant un candidat du parti tout comme le parti RDC de l’ancien gouverneur Mouigni Baraka Said Soilhi. Chose promise, chose faite. Le Juwa a son candidat notamment le député de Moroni Nord, Ibrahim Mouhamed Soulé, aux élections présidentielles. Un choix qui a été fait à l’unanimité dudit parti.

Après le choix du candidat aux présidentielles, l’opinion publique attend les candidats de Juwa aux élections des gouverneurs des trois îles. Considéré comme étant l’un des plus grands partis politiques aux Comores, le Juwa a du pain sur la planche vu que les ténors du parti sont derrière les barreaux.

Le parti Juwa promet un développement durable et une justice nourrie d’impartialité, d’égalité, de crédibilité. Il compte rétablir l’ordre constitutionnel, intégrer la tournante, lutter contre la corruption comme tous les candidats qui se déclarent candidats aux prochaines échéances.

El-Aniou

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

FNJ tient son 8ème congrès ce weekend

Dans le cadre des activités politiques, le front national pour la justice tient son 8ème congrès ce samedi et dimanche. Des activités seront entretenues notamment le vote du nouveau bureau qui va remplacer celui d’Abdillah Yahaya ancien député et secrétaire général du parti.

Conformément au statut régissant le parti FNJ, ce dernier organise son 8ème congrès ce samedi et dimanche à Al-Camar. Cette initiative de la part du parti Fnj va de pair avec les nouvelles perspectives du parti. Parmi les objectifs visés dans ce congrès, l’organisation des élections du nouveau bureau et les nouvelles options du pari surtout en ce moment où le pays s’apprête à organiser des élections. Il est à noter que le Fnj est un des partis figurant dans la mouvance présidentielle.

Officiellement le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani notamment le changement du système de gouvernance et le décollage annoncé par Azali Assoumani à l’horizon de 2030. Devant une telle initiative du chef de l’Etat, le FNJ appelle à la solidarité des partis issus de la mouvance présidentielle de se rallier avec l’initiative du chef de l’Etat sur le nouveau changement de notre pays. Le pays a besoin d’homme de rigueur, puissant et déterminé pour le changement du pays, selon le FNJ. C’est dans ce sens que le parti FNJ, soutient la politique générale du Président Azali Assoumani portant sur le changement du système de gouvernance.

Kamal Saïd Abdou

La route Hahaya-Galawa est inaugurée hier jeudi par le chef de l’Etat Azali Assoumani et l’ambassadeur saoudien en Union des Comores, devant un parterre d’autorités. Un tronçon d’une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux est achevé.

Après la réception technique de la route  Hahaya-Galawa le samedi 12 janvier 2019 en présence du secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire, du directeur des travaux des routes, du coordonateur du projet et de la société de contrôle et des techniciens chinois, l’inauguration de cette route a eu lieu hier.

Cette route a une longueur de 20 Km et de 7m largeur sur les zones non construites dont 6,6m en enrobée bitumeux. Ce projet est financé  par le Fonds saoudien à hauteur de 10 milliards dont 4 milliards pour la route  Hahaya-Galawa et 6 milliards destinés pour la route Binbini-Lingoni dans l’ile d’Anjouan.

La réhabilitation de cette route permet d’accroitre l’économie du pays et de la région en particulier en facilitant le transport. Faciliter la circulation dans cette région, promouvoir le développement socio- économique de la région et du pays. La réhabilitation de la route va de pair avec l’initiative de rehausser le secteur économique et du tourisme, socle de l’émergence. De leur part, les habitants de cette région ont manifesté leur joie face à cette initiative gouvernementale. Ils ont manifesté également leur soutien sans faille aux actions gouvernementales visant à faire décoller le pays dans un climat socio-économique sain.

 « L’inauguration de la route Hahaya-Mitsamihouli, construite grâce au Fonds saoudien est une belle occasion, de marquer l’importance que le gouvernement et moi-même, donnons à la construction de nos infrastructures », déclare le président Azali Assoumani. Et lui de poursuivre, « cette inauguration nous donne l’opportunité de souligner la place de la construction et de la réhabilitation de nos infrastructures, toutes catégories confondues, dans notre programme de développement et dans l’émergence de notre pays. » Le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires au développement, bi et multilatéraux, qui ont toujours été accompagné les Comores.

KDBA

Pour préparer cet exercice attentat en condition réelle, le Service Interministériel de Défense et de Protection Civile (SIDPC) a travaillé de concert avec la Police aux frontières, la Gendarmerie, le DLEM, l’aéroport de Mayotte, les Douanes, la Délégation de l’Aviation Civile de Mayotte, le Service de Navigation Aérienne de Mayotte, le Procureur de la République, la Croix Rouge Française, la Mairie de Pamandzi, le SDIS, le SAMU, le CHM, le STM et les pompes funèbres.
Ces derniers ont travaillé main dans la main, afin de parvenir à une coordination optimale, assurant d’une part une gestion sécurisée de l’intervention et une prise en compte aussi rapide que possible des blessés d’autre part. « Cette expérience a permis de juger la capacité opérationnelle des personnels présents et de repérer les points d’amélioration possible, en vue d’accroître leur efficacité et leur réactivité, lors d’une éventuelle intervention pour une tuerie de masse » a déclaré le sous-préfet Etienne Guillet aux côtés du procureur de la république Camille Miansoni. Le scénario était celui-ci : trois individus vêtus de teeshirt orange, armés et cagoulés tirent à plusieurs reprises sur les personnes présentes au sein de l’aéroport. On compte une dizaine de morts et plusieurs blessés. La police intervient.
Un assaillant est abattu, un autre est blessé tandis que le troisième se retranche dans le box de la compagnie Air Austral avec un otage. Un commandement opérationnel se met en place. Le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) encercle l’aéroport et négocie durant plusieurs heures avec le preneur d’otage qui finira par relâcher sa « prisonnière » avant de se rendre. Les pompiers interviendront à la fin sous protection policière pour porter secours aux blessés avant d’évacuer les morts.

Mayotte Hebdo

La nouvelle saison pour le championnat de football de Ngazidja est en cours depuis dimanche dernier. Des Caméras de surveillance dans les stades sont attendus pour réduire au point zéro la corruption sportive.

Une initiative qui fait parmi les principaux objectifs mis en tête par la nouvelle administration de l’instance sportive de la ligue de Ngazidja. Le combat anticorruption justifiera la droiture du nouveau président de la ligue de Ngazidja, Adolf, de lutter contre tout genre de corruption sportive. Cette instance sportive insulaire fait appel à des caméras de surveillance, qui seront installées partout dans les stades homologués par la fédération, en vertu de donner une nouvelle ère, le football comorien.
« Nous sommes dans l’attente dans les fils des jours à venir, des caméras de surveillance qui seront en mesure de surveiller le déroulement des matchs dans les stades », a fait savoir le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja, Saïd Ali Moindzé lors d’un entretien téléphonique.
Il rassure que, à propos du règlement intérieur de l’instance sportive de Ngazidja, les sanctions seront impartialement appliquées à« tout joueur malfaiteur ou un arbitre déloyal. » La ligue de football de Ngazidja se dit satisfaite pour un début de championnat en toute sérénité. « Tout s’est passé dans le calme et rien d’anomalie n’a été signalé dans les stades pour la première journée du championnat »,affirme le contrôleur financier de la ligue de Ngazidja.


N.M. Abdou (stagiaire)

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

La campagne de lutte est lancée samedi dernier

Les autorités sanitaires comoriennes en partenariat avec l’Oms ont lancé officiellement la campagne de lutte contre la filariose lymphatique, samedi dernier à Ntsaweni dans le Mboudé. Les Comores envisagent arriver à zéro filariose lymphatique d’ici juin 2019,pareillement à des pays de l’Afrique qui ont raillé ces maladies dans leur territoire.

18 ans sont déjà écoulés depuis la mise en place de combat contre la filariose lymphatique aux Comores. Selon l’étude statistique, 14% de la population comorienne était atteinte de la filariose lymphatique avant 2001. Pour la remédier, l’Etat comorien et l’Oms ont tenu une campagne de lancement des médicaments contre cette maladie dans l’ensemble de l’archipel des Comores. 

Le calendrier statistique a enregistré une diminution de taux de pourcentage en passant de 14% à 4% en 2001 et de 0, 4% en 2007.
En effet, de 2007 à 2012, aucune campagne n’a été faite. Par conséquent, l’échelle a augmenté de 3% en 2012. Arrivée à ce stade le gouvernement comorien, le ministère de la santé appuyé par l’Oms s’est engagé pour railler les maladies tropicales négligées (MTN) au niveau national. Le samedi dernier à Ntsaweni était le 6ème lancement de campagne de lutte contre la filariose lymphatique et les parasitoses intestinales. Pour Dr. Rachid Fatma, le but de ce lancement est de sensibiliser la population comorienne sur la campagne des médicaments de la filariose lymphatique. « Ensemble avec l’accompagnement de l’Oms souhaite faire entrer les Comores parmi les pays d’Afrique comptant « zéro » filariose lymphatique, d’ici juin prochain.
J’appelle la population comorienne d’être compréhensible et de répondre à la prise des médicaments pour combattre ensemble ces maladies », lance la ministre de la santé

 

El-Aniou

La ministre de la santé a reçu hier, trois experts Chinois de l’Université de Guangzhou qui séjournent à Moroni pour accompagner les Comores à lutter contre le paludisme. En attendant le traitement de masse de ce premier trimestre, l’opération de la pulvérisation intra domiciliaire (Pid) sera relancée dans l’ensemble de l’ile de Ngazidja.

Dans sa rencontre avec les experts de santé chinois, la ministre de la santé, Dr Rashid Fatma a Halima Hamada montré la reconnaissance sur la collaboration de ces deux pays dans l’objectif de faire face à cette épidémie d’ici 2020, sous le slogan, « Réduire en zéro cas
autochtone d’ici l’année prochaine. » Le gouvernement comorien à travers son ministère de la santé se prépare à relancer une seconde campagne de 

traitement de masse dans de Ngazidja dont cette maladie a pris d’assaut. « Cette ile devait fournir beaucoup des efforts pour stopper cette chaine de transmission
avant qu’il ne soit pas trop tard. Si la maladie se trouve dans une ile, on peut confirmer que l’ensemble du pays est en danger », explique Dr Rashid Fatma.
Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse

Les autorités nationales chargés de la santé insistent souvent qu’il s’agit de la dernière campagne du traitement de masse. Elles ne cessent de rappeler la population comorienne que c’est le moment ou jamais d’éradiquer cette maladie avant qu’elle ne se transforme pas en épidémie, qui sera une crise sans précédent.Le paludisme reste un casse-tête pour les autorités compétentes car « elle risque d’affecter le développement de ce pays. »
Des différentes rencontres s’organisent pour la réussite de ce combat d’ici l’année prochaine. Après la mobilisation sociale tenue, certains citoyens ont pu savoir les nombres des cas enregistrés depuis 2014 à nos jours. D’après les statistiques, les nombres des cas se multiplient toujours.
Halima Hamada