Dans une déclaration faite hier dans son bureau, le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou, annonce que le contrôle exercé par les forces de l’ordre entre dans le cadre du contrôle des mesures barrières contre le coronavirus. Alors que le 26 mai est d’actualité, le premier flic du pays met en garde l’opposition en insistant que la situation est sous contrôle.

Un contrôle des véhicules est observé ces derniers jours. Il s’agit d’un contrôle de routine, selon le ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou. « Je tiens à informer qu’il y a une maladie qui frappe le monde actuellement. Certaines dispositions sont prises pour mieux faire face à cette maladie, notamment le port des masques, le respect de la distanciation sociale », souligne le ministre de l’intérieur. Des militaires partout, le ministre de l’intérieur rappelle que des actes criminels gangrènent le pays actuellement. « Il s’agit de ce qu’on appelle prévention. C’est un contrôle normal », dixit-il. « Si les forces de l’ordre sont dans la rue, c’est ce qu’on appelle dissuasion. Rien de spécial », ajoute-il.

Alors que l’opposition menace de chasser le régime le 26 mai, le ministre de l’intérieur n’a pas mâché ses mots. « S’ils disent la vérité pourquoi n’est pas venir au pays pour dire ce qui ne vas pas », s’interroge le ministre de l’intérieur. Un mouvement de panique est observé dans l’ile d’Anjouan et lorsqu’un climat de crainte règne à Ngazidja sur un éventuel mouvement de déstabilisation le 26 mai. Des déplacements à Anjouan. « C’est bien normal s’il y a un changement de climat car il y a des nuages. Si des personnes se déplacent à Anjouan, il s’agit d’un déplacement personnel pour une visite familiale. Et cela n’a aucun problème », indique le premier flic du pays. La position du ministre est claire, il n’est pas question de créer un climat de déstabilisation.

Kamal Said Abdou