Le ministère de l’agriculture, de l’environnement, du tourisme et de l’artisanat a tenu une conférence de presse, lundi dernier, pour annoncer le lancement du second cycle du Concours de Plans d’affaires. 160 lauréats seront retenus et la subvention est estimée de neuf cent millions à un milliard de francs Comoriens.

Un an environ après le premier cycle, le ministère comorien de l’agriculture, de la pèche, de l’environnement, du tourisme et de l’artisanat, a annoncé hier, le lancement officiel de la deuxième cohorte du Concours de Plans d’Affaires. Ce dernier, communément appelé CPA, est une prédisposition du gouvernement, qui contribue à la mise en place d’entreprises fiables, qui incite les jeunes de contribuer à créer des emplois et développer la croissance économique du pays.
En ce sens, le ministère chargé de l’agriculture appelle aux jeunes capables de faire des projets dans les secteurs concernés, pour postuler à cette deuxième phase qui envisage de retenir 160 lauréats pour environ 900 millions de francs comoriens. Raison pour laquelle le ministre de l’agriculture, Houmed M’saidié, met l’accent sur les jeunes afin qu’ils puissent contribuer au développement du pays. « Permettez-moi de saisir cette occasion pour inviter les jeunes porteurs des projets, les micros, petites et moyennes entreprises, tous évoluant dans l’agriculture, le tourisme ou dans les secteurs connexes, à postuler à ce second cycle qui envisage de subventionner plus de 160 lauréats», a-t-il dit.
Le porte-parole du gouvernement a fait savoir que lors de la première phase du CPA lancé le 5 avril et clôturé le 19 juillet 2021, « 82 lauréats ont été retenus. Ainsi, le montant global des subventions de ce premier cycle est de 848 863 655 kmf, repartis en trimestre ». Il a rassuré l’importance d’un tel plan qui, depuis le début, fonctionne comme prévu en respectant toutes les subventions envisagées. Il rappelle également que « l’agriculture et le tourisme sont parmi les secteurs prioritaires préconisés par le Pce qui offre aux jeunes un cadre favorable en matière de création d’entreprises.»
Abdouloihab Papa (stagiaire)








