Après le conflit opposant Mkazi et Mavinguni la semaine dernière, une cérémonie de signature de protocole d’accord et de paix a eu lieu, vendredi dernier, à M’vuni Bambao. Les deux localités de Bambao ont, enfin, trouvé un terrain d’entente qui respecte les conditions humaines, juridiques et religieuses.
Mkazi et de Mavinguni ont été réconciliées. Les responsables de la région de Bambao en collaboration avec le gouvernement ont joué la médiation pour un climat de paix et de tranquillité entre les deux localités voisines. En effet, une cérémonie de signature du protocole d’accord a eu lieu, vendredi dernier, à M’vuni. Le maire de Bambao yadju, Fundi Zainoudine a mis en garde les jeunes qui causent des actes de vandalisme, de violences et d’agressions. « Cette rencontre est une démarche pour la paix, la stabilité et la réconciliation entre les deux localités conflictuelles. La région de Bambao yadju a des liens familiaux de sang et de paternité. Il faut respecter cette dignité. Il est important de rappeler aux jeunes que la paix, l’entente mutuelle et la collaboration entre les villes et villages de Bambao yadju est un élément important», a déclaré le maire de Bambao yadju aux jeunes.
À noter que le traité de Bambao yadju signé comporte, l’interdiction de tenir des actes d’agressions physiques ou verbales ; en cas d’acte de vandalisme et d’agression, aviser les autorités compétentes et appréhender les malfaiteurs ; les personnes qui ne coopèrent pas sont accusées comme complices et enfin, la création d’une unité de gendarmerie locale.
Youssouf Mohamed Boina, originaire de Mkazi, a souligné qu’il faut que ce protocole d’accord signé soit suivi par une justice juste et équitable et l’implication des autorités locales en cas d’acte de vandalisme ou d’agression. « Il faut que tout le monde prenne sa part de responsabilité en commençant par l’Etat qui devra instaurer une justice juste et équitable. Les autorités locales doivent être impliquées pour instaurer la paix et la tranquillité dans les villes et villages », a-t-il insisté.
Abdoulandhum Ahamada
