En juin 2023, le président Azali a libéralisé l’importation et la commercialisation du riz ordinaire. Pour l’heure, 12 opérateurs économiques ont déjà obtenu leur licence d’importation du riz et ont assuré 20% des 60 000 tonnes autorisés en moins de trois mois. Devant la presse, samedi dernier, l’UCCIA se félicite d’avoir franchi cette première étape visant à faciliter la vie des citoyens comoriens.
12 opérateurs économiques ont obtenu leur licence d’importation et de commercialisation du riz ordinaire. Une première commande de 12 000 tonnes du riz a été faite par 9 des 12 importateurs et livrée à Mutsamudu début novembre 2024. Vendredi dernier, 500 tonnes sont acheminées à Moroni par l’établissement Wadaane et compte recevoir également 500 tonnes d’ici le 5 décembre 2024. Moustapha ben Cheikh compte aussi recevoir 540 tonnes à Ngazidja, le 5 décembre prochain. Douka Be attend également, cette semaine, 800 tonnes à Mutsamudu.
Au total, les importateurs détenteurs de la licence ont assuré environ 20% des 60 000 tonnes autorisés en moins de trois mois. Les prochaines commandes de 8 500 tonnes sont prévues fin janvier 2025. Une initiative saluée par l’Uccia affirmant que « grâce à cette libéralisation, la disponibilité du riz sur le marché est là, et le sera en permanence afin d’éviter la rupture ».
Sur la qualité et le prix du riz, l’Uccia assure qu’il s’agit du critère de l’IIRI-6 avec un taux de brisure de 10% et que le ministère de l’économie et la commission de la concurrence sont chargés de fixer le prix. « Sur la qualité du riz, c’est le même que celui d’Onicor depuis des années. Et la fixation du prix du sac devrait être fixée par la commission de la concurrence et le ministère de l’économie. Les opérateurs ont respecté l’engagement de vendre la tonne à 400.000 kmf soit 10.000 kmf le sac de 25 kg. Les commerçants revendeurs doivent le vendre à 11 500 kmf le sac », a déclaré Hamidou Mhoma, directeur régional Ccia Ngazidja.
Abdoulandhum Ahamada