ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Crise politique : A Anjouan, « rien de Mouvementé »

Jour J. L’ile de Ndzuani s’est réveillée avec la paix comme dans son quotidien. Les activités sont au ralenti. Les administrations, les boutiques sont ouverts, les taxis villes et brousses y circulent malgré une timide circulation…

Les écoles restent ouvertes mais avec un nombre minime d’écoliers surtout dans la capitale. Dans toutes les zones de l’ile, on nous confirme la stabilité. Et que tout est dans l’ordre. « Tout va bien dans ma région Nyumakélé. Je suis à Kiyo, traditionnellement, les habitants sont dans la tranquillité, la stabilité. Rien de mouvementé », a témoigné un habitant de la région de Nymakélé dans l’île de Ndzuani, au téléphone.

Halifa Ahmed Abdallah, un jeune cadre de la commune de Bambao M’tsanga, confie la bonne marche de sa commune en termes de paix et de stabilité. « Ici tout est dans un climat de paix et de stabilité, il n’y a pas des graffitis sur les murs, pas de route barrée, car les gens ont compris que si on détruit, on détruit pour soi. Ici, tout le monde est parti aux champs, à la boutique, à l’école et au travail. Il n’y a rien de mauvais pour l’instant. Tout va bien », nous confie-t-il.

A Mirontsy, le maire affirme la stabilité : «Alhamdoulillah, la journée est bien démarrée. Le soleil est là. Ici à Mirontsy, il n’y a rien de pire, tout va bien ». Le maire fulmine les opposants du régime se trouvant à l’étranger. « J’accepterai si seulement, ceux qui disaient vouloir ces actes étaient au pays, mais ce n’est pas d’être devant des écrans en France, parler et inciter les gens à une manifestation », tacle-t-il avant de préconiser qu’ « ils viennent sur place et s’affronter avec le rais. Mais envoyez les plus faibles pour aller faire la guerre ou une manifestation, c’est honteux ».

Pour cette journée si spéciale pour les comoriens, les chauffeurs de Ndzuani se sont exprimés. « De 6 heures jusqu’à 9 heures, le matin, nous constatons une activité faible que dans son habitude au sein de la capitale de Ndzuani. On a eu du mal à se réveiller et nos oreilles étaient dans nos téléphones pour les nouvelles de toute part. Mais, partout à Ndzuani tout va bien. C’est incroyable. C’est le contraire de ce qu’a chanté l’opposition », a exprimé Abdou Allaoui, chauffeur de Bus de la ligne Mutsamudu -Nyumakélé.

De cette optique, un étudiant d’une école privée de Mutsamudu indique que tous les élèves de sa classe se sont présentés et même ceux qui viennent de loin. « Ceux qui sont de Bazimini, sont venus sauf notre professeur qui devait entrer à 10 heures. On ne sait pas encore pourquoi il n’est pas venu. Seulement tout roule comme tous les jours au sein de notre école », avoue-t-il.

Dans les autres villes, on assiste aussi à une certaine lenteur d’activités. Seulement, la paix et la stabilité y sont. La population s’est réveillée avec une « peur blanche » mais elle a senti un changement radical du climat, quelques heures plus tard.

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

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