Durant une semaine, la capitale des Comores devient le théâtre d’une effervescence artistique mêlant théâtre, déambulations, parcours créatifs et carnaval. Ce festival ambitieux offre aux jeunes talents une vitrine d’expression tout en rapprochant le public des différentes formes d’art et de culture locales. Des troupes venues de l’étranger y participent également.
Depuis mercredi soir, Moroni se transforme en une scène à ciel ouvert, vibrante de couleurs et d’émotions. Dans les rues, sur les places publiques, des spectacles prennent vie : théâtre de rue, installations artistiques, déambulations interactives, mais aussi carnavals festifs rythment la capitale.
Ce bouillonnement culturel donne un nouvel élan à la ville, attirant aussi bien les passionnés d’art que les simples curieux.
Conçu pour mettre en lumière la jeune création artistique, le festival entend également rapprocher la population de l’art, en le sortant des salles traditionnelles pour l’inscrire au cœur de la cité. Une manière de démocratiser l’accès à la culture, tout en valorisant le patrimoine artistique comorien, dans un dialogue fécond entre tradition et modernité.
« L’art ne doit pas rester confiné. Il doit vivre dans la rue, dans le quotidien des gens », affirment les organisateurs, convaincus que la culture peut jouer un rôle de cohésion sociale et de transmission intergénérationnelle.
Mais ce festival va au-delà du simple divertissement. Il se veut porteur d’une vision durable, promouvant l’art comme levier de développement et d’émancipation. En encourageant la créativité locale et en créant des ponts avec des troupes étrangères invitées, l’événement nourrit un espace d’échange culturel et de découverte mutuelle.
Accueilli avec enthousiasme par les habitants et salué par les acteurs culturels, ce festival redonne toute sa place à l’art au cœur de la ville et de la vie. Les organisateurs espèrent désormais en faire un rendez-vous annuel, capable de renforcer l’identité culturelle des Comores et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les artistes.
DSA
