Vendredi dernier, la coordination du dialogue national a rencontré la presse à Moroni. C’était dans l’objectif d’annoncer le programme du déroulement de ce dialogue national et les thématiques retenues. 20 jours de discussions et de recherche de solutions pour l’avenir des Comores.

En cette date du 28 février 2022, prévue pour le lancement des activités du dialogue national inter-comorien, la coordination nationale de ce dialogue a fait le point sur le « déroulement du programme » et les « thématiques retenues ». Selon le coordinateur national, Mohamed Toihiri, plusieurs organisations de la société civile, des partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition, des partis non-alignés prendront part à ce grand rendez-vous. « Nous avons rencontré plus de 80 organisations de la société civile et des partis politiques pour le dialogue national inter-comorien. Le maximum des comoriens pouvons prendre part à condition qu’ils sont issus des organisations constituées. Pendant le déroulement du dialogue, les organisations de la société civile seront regroupées à part, les partis de la mouvance présidentielle, d’autre part, ceux de l’opposition en groupement et les partis non-alignés seront regroupés. Le dialogue est ouvert à tout le monde », a expliqué le coordinateur du dialogue national.
Ce dernier a expliqué qu’au préalable 5 thématiques ont été retenues, mais d’autres thématiques ont été rajoutées selon l’intérêt commun des partis et organisations concertées. « Au début, on avait retenu 5 grandes thématiques à développer : la réforme de la commission électorale, la loi électorale, le statut de l’opposition et la loi sur les partis politiques et le découpage électoral. Ce sont des thèmes purement politiques. Mais, à travers les rencontres faites, d’autres thématiques ont été rajoutées, notamment le dialogue public/privé pour les opérateurs économiques, l’intersyndical demande l’application des textes réglementaires, les maires proposent la gouvernance locale et les hommes politiques avancent l’idée de la moralisation de la vie publique pour le respect des uns contre les autres », a-t-il indiqué.
Abdoulandhum Ahamada








