ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dialogue national : Une délégation de l’Union Africaine reçue à Beit Salam

L’Union Africaine soutient l’idée du dialogue national prôné par le chef de l’Etat, Azali Assoumani.  Une délégation de l’Ua est déjà dépêchée à Moroni. Hier à Beit-Salam, l’émissaire a annoncé leur solidarité avec  les Comores sur deux points : la réconciliation nationale et la préparation des élections de 2024.

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a lancé le compte à rebours quant au dialogue national pour amorcer le développement socio-économique et politique du pays. L’Union Africaine n’est pas indifférente à cet appel afin d’accompagner les acteurs politiques pour la réussite du dialogue. « L’Union Africaine est en mission de solidarité avec l’Union des Comores pour assurer  son soutien au développement  socio-économique, la paix et la stabilité qui doivent régner  dans ce pays», a déclaré l’émissaire de l’Union Africaine, Bankole Adeoye.

Le commissaire aux affaires politiques, de la paix et de la sécurité de l’Union Africaine a misé sur la réconciliation nationale et les préparatifs des prochaines élections de 2024. « Nous avons félicité le président de la République pour avoir nommé un facilitateur car cela va contribuer à la stabilité du pays. Il permettra aussi aux parties prenantes de participer et de contribuer au dialogue », a-t-il poursuivi. Les rencontres doivent avoir lieu au côté du gouvernement comme au côté de l’opposition et la société civile. « L’Union Africaine sera présente avec une équipe technique, une fois les domaines prioritaires seront décidés et déterminés par le pays. Nous seront présents pour aider et accompagner le pays à aller de l’avant », a rassuré  l’émissaire. 

Quant au ministre comorien des affaires étrangères, s’asseoir pour trouver une issue est une bonne chose. « Il faut une organisation politique pour statuer la question des élections prochaines et aussi le statut de l’opposition. On entend Mabedja et autres, on ne sait pas vraiment qui sont-ils, leur statut. Sont-ils des opposants ? », a expliqué Dhoihir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères.

Kamal Said Abdou

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