ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Baccalauréat : Le ministre de l’éducation en visite à Ndzuani

A Anjouan, le deuxième jour de l’examen du baccalauréat est marqué par la visite des sites du ministre de l’éducation nationale. Des téléphones sont confisqués dans les salles d’examen. 

Ce lundi, deuxième jour du Bac, le ministre de l’éducation s’est rendu à Mwali et à Ndzuani pour constater le déroulement de l’examen comme c’était le cas dimanche dernier à Ngazidja. Il s’engage à lutter contre la fraude et les fraudeurs. « Je promets de donner des bourses aux élèves qui auront une mention. C’est un engagement que j’ai pris au sein du gouvernement et que je renouvelle devant vous. Je voudrais redonner l’image du baccalauréat comorien », a exprimé le ministre Djaanfar Salim Allaoui devant des candidats dans une salle d’examen à Mutsamudu.

Pour Dr Abdillah Said Amane, président du jury « il n’y a aucun souci sur son arrivée. Il nous a prévenus qu’il est derrière nous et aussi avant notre départ vers les îles respectives qu’il viendra. Malheureusement, j’étais retourné et c’était important. Il est venu se rassurer que son équipe travaille », dit-il avant d’ajouter : « il n y a pas tellement de problème. Comme d’habitude, dans les examens, il y a certaines fraudes des candidats. Ce ne sont pas des difficultés. Ce qui est difficile, c’est dans ce cas où un sujet aurait fuité. Mais si un candidat tente de tricher, c’est un problème, mais pas trop grand pour nous. Les candidats ont essayé d’utiliser leurs téléphones portables. Vous vous rappelez le cas des téléphones portables rattrapés les années précédentes. »

La tournée du ministre dans les salles d’examen ne dérangerait pas les candidats selon le président de jury. « Le ministre n’a pas d’initiative de stresser les candidats. Il y a une situation qui est catastrophique comme les années précédentes. Nous étions en train d’étudier la probabilité de couper la connexion. Le ministre et le gouvernement ont décidé de ne pas priver la totalité du territoire de connexion pendant les quatre jours d’examen. C’est pour cela que le ministère et l’Onec sensibilisent sur la loi et les textes régissant les fraudes », a-t-il expliqué. « J’ai sillonné le tour des centres et des sous-centres, j’ai la situation globale de l’île. Sur le cas des téléphones, il y a ceux qu’on a récupérés encore aujourd’hui pour la plupart des fraudes. Nous savons exactement le nombre des téléphones confisqués, des élèves en fraudes, mais, nous nous réservons le droit de les garder avant la fin des examens. Nous espérons ne plus avoir d’autres », a-t-il poursuivi.

Selon le président du jury, après la fin des examens, « nous communiquerons le nombre et à savoir que ce n sont pas seulement des téléphones. Nous avons les téléphones, des brouillons, des cartes falsifiées. » « Il y a le conseil de discipline qui a sa sentence et il y a ceux qui passeront devant un juge d’instruction pour falsification de document », a-t-il annoncé.  

Une source militaire dévoile que « ceux qui sont passés devant le juge prendrons 5 années sans passer l’examen. Ceux qui ne sont pas présentés devant un juge, pourrons revenir l’année prochaine. Ce sont deux choses à distinguer. Certaines fraudes ne sont pas à pénaliser. Il faut bien comprendre ce que cela veut dire le mot et savoir le degré. »

Ahmed Zaidou 

 

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