Samedi dernier, la CTC a organisé à Moroni une formation destinée aux journalistes sur le rôle qu’ils devront jouer dans le pays sur le dialogue national. Une formation axée sur le tripartisme entre le gouvernement à travers le ministère du travail, les employeurs à travers le Modec ainsi que la CTC en tant qu’organisation des travailleurs.
C’est dans le but de former les professionnels de la presse sur leur rôle à jouer dans le cadre du dialogue de tripartite. « L’objectif est de sensibiliser les hommes et les femmes de la presse sur le rôle qui peuvent jouer au niveau du dialogue national dans le pays, car nous avons pensé qu’ils ont un rôle important pour disséminer ce mécanisme de dialogue social de tripartite que doit être connu par tous », a montré Salim Soulaimana le secrétaire général de la confédération des travailleurs aux Comores.
Selon lui, Il est très crucial pour les journalistes comoriens en tant que responsable de la communication qu’ils ont une part importante sur le dialogue social, vecteur de paix dans une société. « Les journalistes méritent d’être informés sur ce que nous faisons d’une manière tripartite pour le gouvernement à travers le ministère du travail, les employeurs à travers le Moedc ainsi que la CTC en tant que travailleur », précise le spécialiste en droit de travail international. « Les journalistes ont le droit à connaître sur tout ce que nous faisons dans le monde de travail quel que soit une société d’État ou privée pour qu’il ait une bonne maîtrise aussi sur le mécanisme du respect sur les conventions internationales du travail, le mécanisme d’adoption des conventions et leur ratification », a-t-il avancé.
Dans cette formation, trois modules ont été retenus, notamment l’organisation internationale du travail (OIT) et son mode de fonctionnement, le rôle du dialogue social dans une société et le mécanisme de négociation collective. « Nous attendons que les médias soient impliqués dans ce mécanisme de dialogue social dans ce pays parce que, nous voulons que tous les acteurs du monde du travail soient y appropriés », a-t-il conclu.
Nassuf. M. Abdou