Après Djongwe et Bandamadji la Kubwani, le président de Uzuri wa dini, Fundi Moussa Adam et ses membres ont procédé samedi dernier à l’inauguration de la madrasat Al-Arqam à Itsinkudi Oichili.
Le projet de la madrasa réalisé par Uzuri wa dini est le fruit des efforts déployés et fournis par les habitants de cette ville pour assurer une éducation meilleure à leurs enfants. « Cette madrasa est né à travers l’initiative de Cheik Ahmed Abdallah Soilih depuis 1975 au lendemain de l’indépendance. Après sa mort en 2019, nous nous sommes convenus de reconstruire cette madrasa pour lui rendre un meilleur hommage. C’est dans la foulée de ce programme que nous avons pu bénéficier le projet de Uzuri wa dini de Fundi Moussa », a rappelé Abdou Mdahoma, chef de la ville de Itsinkudi.
De son côté, le président Fundi Moussa explique que « cette association née à Mayotte en 2019, a comme unique mission la lutte pour l’éducation de l’enfant comorien qu’elle qu’il soit et où qu’il se trouve. Ce projet n’est ni le premier ni le dernier. Nous avons déjà inauguré ceux de Djongwe et Bandamadji la Kubwani et nous allons procéder le mois prochain à l’inauguration d’un centre d’études islamiques et techniques. Notre programme est animé par une devise : un village une madrasa. Les enseignants qui auront la responsabilité d’éduquer nos enfants seront pris en charge financièrement par mois. Je convie donc à tous les comoriens où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi, à nous, dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance pour assurer une éducation islamique meilleur à nos enfants ».
Le fondateur de Uzuri wa dini a rappelé que la religion islamique perd de plus en plus son poids et sa valeur dans le pays. Les ulemas et les spécialistes en langues arabes sont laissés pour compte. « Ho mdru hundra rali djana mpaka mndru ya parwa ya zunguwe mdru ».
Le ministre de l’éducation nationale rassure que « la nouvelle loi d’orientation sur l’éducation votée en décembre dernier propose que l’éducation de la maternelle soit basée sur un enseignent islamique, le tout en langue arabe ».
Fahadi Mohamed Ali (stagiare)