ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Élimination du paludisme d’ici 2025 : Les médecins-chefs sensibilisés sur le traitement de masse

Le programme de lutte contre le paludisme (PNLP) multiplie les réunions de sensibilisation et d’échanges avec les acteurs de la santé, des autorités locales, du gouvernorat de Ngazidja. Des réunions qui entrent dans le cadre du traitement de masse prévu à Ngazidja. Hier mercredi, les médecins-chefs des districts sanitaires ont été sensibilisés sur l’opération de traitement de masse, dans les locaux du PNLP.

Les Comores s’engagent au combat contre la recrudescence des cas de paludisme, surtout à Ngazidja. Des réunions de sensibilisation et d’échanges avec les autorités sanitaires, locales et gouvernementales ont eu lieu. Et hier, c’était le tour des médecins-chefs pour une réunion scientifique de sensibilisation dans le cadre du traitement de masse. Car l’élimination des cas autochtones du paludisme est un grand succès pour un pays ayant plusieurs cas de paludisme.

Pour rappel, en juin 2024, le pays enregistre 41 586 cas de paludisme. Pourtant, en 2013, le pays risquait d’avoir 0 cas de palu malgré des relâchements de toutes les mesures contre la maladie au niveau communautaire et des négligences approuvées. À cet effet, médicalement parlant, un pays ayant un taux de 30% de positivité mérite un traitement de masse. Le PNLP prépare donc 1 000 doses à distribuer surtout à Ngazidja.

Au cours de la réunion, plusieurs questionnements ont été soulevés afin de trouver des solutions pérennes et efficaces pour que le pays ait zéro cas de palu d’ici 2025. Certains se demandent pourquoi les cas de paludisme augmentent à Ngazidja ? « À Mohéli et à Anjouan, les cas de paludisme régressent. Pourquoi le nombre des cas augmente à Ngazidja ? Certes, on ne peut pas éliminer l’anophèle mais on peut éliminer son parasite. Nous avons donc un pays dominé par des rumeurs et des fakes news, il faut donc une mobilisation de toutes les couches sociales », a expliqué Dr Hassane, médecin-chef à l’hôpital de Samba. « La communication efficace et mieux programmée est sollicitée. Des sensibilisations politiques et scientifiques sont des stratégies pour éradiquer ce fléau », a-t-il conclu. 

Abdoulandhum Ahamada

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