Les entreprises spécialisées sur la production des cosmétiques ont reçu mercredi dernier au Retaj un guide sur les bonnes pratiques de fabrication des produits cosmétiques. Selon Ebe Muschialli, responsable de l’Onudi, ce document contribuera à la diversification économique du pays en développant au niveau national la création, la transformation, la commercialisation et la promotion de biens de consommation de qualité des produits localement.
Il s’agit d’un projet de collaboration du projet Afidev et Apile œuvrant pour une vision commune pour l’émergence d’un tissu économique de Tpe et Pme résilient. A en croire Ebe Muschialli, responsable d’Onudi, l’objectif est de pouvoir mettre sur le marché local et international des produits de qualité, fiables et attractifs.
La remise du guide sur les bonnes pratiques de fabrication des produits cosmétiques n’est pas un simple événement du fait que les Comores font partie de la ZLECAf, un marché international qui permet la vente des produits du continent. En effet, la vente des produits dans ce marché exige un minimum de respect de certaines normes standards.
« Ce guide vise à harmoniser les pratiques de fabrication avec les normes internationales, à améliorer la compétitivité des industries locales sur les marchés nationaux et internationaux et à assurer la protection de la santé publique », a précisé la responsable de l’Onudi avant d’appeler au soutien aux acteurs cosmétiques du pays en établissant des règles pour garantir la production de produit de qualité.
Pour la responsable de l’Onudi, ce document couvre divers aspects tels que les installations et équipements de fabrication, la documentation, les procédures, les processus de fabrication, le contrôle qualité et le stockage des produits. C’est pour promouvoir une bonne pratique de fabrication, assurer une sécurité des produits cosmétiques. « Ce document est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises comoriennes du secteur cosmétique, en fournissant un cadre de travail sûr et efficace pour la formulation et la fabrication des produits cosmétiques », a conclu Ebe Muschialli. Une initiative saluée par les responsables des entreprises qui souhaitent vendre leurs produits à l’international.
Kamal Said Abdou