La chambre de commerce, d’industrie et de l’agriculture de Ngazidja (CCIA) a lancé hier mercredi, la foire des produits artisanaux, au foyer des femmes de Moroni. Dans le souci d’accroître l’économie du pays, le ministre de l’économie, Houmed Msaidié promet l’accompagnement du secteur par l’ouverture d’un centre de vente des produits artisanaux.
En présence du ministre de l’économie, du tourisme chargé de l’intégration économique Houmed Msaidié, la chambre de commerce, d’industrie et de l’agriculture a lancé hier mercredi, à Moroni, la troisième édition de foire des produits artisanaux. Une occasion pour les acteurs du secteur privé à exprimer leurs doléances auprès du ministre de l’économie pour que le secteur privé devienne le vecteur de l’élan économique du pays. « Notre engagement est d’accompagner le pays sur la voie qui mène vers l’émergence prônée par le chef de l’Etat, mais tout cela, dépend également du soutien permanant du gouvernement pour une volonté commune devant faciliter le devenir économique du pays à travers le secteur privé », a déclaré Ali Idjihadi, président de la chambre de commerce de Ngazidja. Selon lui, il est temps que les Comores comprennent les valeurs de leurs propres œuvres d’art, leurs technicités, pour réduire davantage l’importation des produits lesquels les jeunes artistes comoriens peuvent aujourd’hui faire autant.
Convaincu que la crise sanitaire liée au coronavirus a basculé l’économie du pays par l’arrêt des activités culturelles et traditionnelles, le ministre de l’économie espère que les Comores soient dans les meilleurs délais en mesure de déraciner cette pandémie pour le retour des activités culturelles et traditionnelles qui répondent favorablement au développement économique du pays. « Le retour à la normal de notre quotidien est en passe d’être, nous espérons la reprise de nos activités culturelles et traditionnelles pour promouvoir l’élan économique de notre pays », espère le ministre de l’économie. Et lui de promettre l’ouverture d’un centre de vente des produits artisanaux non seulement pour l’essor de l’économie mais également une façon, dit-il, de vulgariser l’expérience professionnelle de la jeunesse comorienne.
Nassuf. M. Abdou