Dans le cadre de la bonne gouvernance des affaires du milieu sportif, la FFC multiplie les activités cadrées au renforcement des capacités sur le rectangle vert féminin. À Mohéli, pour une réunion du comité exécutif de la FFC, la formation des femmes arbitres dans cette île est lancée. Au total 45 femmes arbitres outillées dans l’ensemble du territoire.

Les formations des arbitres se poursuivent, après avoir bouclé celle de 20 arbitres féminines d’Anjouan, hier le tour est pour Mohéli de débuter. Le calendrier du programme des formations est bien chargé pour les trois îles, respectivement Ngazidja, Ndzuani et Mwali.  « La FFC organise une formation pour les arbitres féminines dans les 3 îles indépendantes. Tout a débuté du 16 au 19 novembre, du 21 au 24 novembre et du 27 au 30 novembre, respectivement à Moroni, Mutsamudu et Fomboni », indique Kadafi Soulaymana, chargé de la compétition à la FFC.

Le championnat féminin de football aux Comores démarre le 15 décembre prochain et selon les objectifs fixés par la FFC, cette formation est un leitmotiv pour promouvoir le football féminin dans le territoire à responsabilité féminine au grand complet.  « L’objectif de cette formation est que dans les saisons à venir les matchs de football féminin soient dirigés par des jeunes filles ou femmes (arbitres et commissaire) », a-t-il rassuré. 

Un rectangle vert et plus ou égal à 90 minutes doivent être pleinement gérés et jugés par des femmes. Promouvoir le talent des femmes est l’affaire du ballon rond en sa promotion du genre. « Nous voulons au grand complet des gestionnaires et juges féminins dans le championnat du football féminin aux Comores », déclare Zaoudine Abdou, patron du département de l’arbitrage à la FFC.

À rappeler que la formation devrait instruire 45 arbitres femmes dans les trois îles. On est passé à 50 car la ligue d’Anjouan a fait augmenter 5 femmes de plus dans la liste. Les initiatives de la FFC sont bonnes, mais la nullité en communication des  ligues et de la FFC enterre certaines initiatives et les apports des particuliers qui restent non informés. 

JAD