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Hausse des prix : Aucune mesure n’est prise, à quelques jours du ramadan

À moins d’une semaine avant l’arrivée du mois sacré de ramadan, les produits de première nécessité  connaissent une augmentation des prix. Bien que la farine, le sucre, l’huile et entre autres demeurent les produits appropriés par la plupart des comoriens pour  la rupture du jeûne.

Environ quatre jours restants avant l’arrivée du mois sacré du ramadan, les prix des produits alimentaires de première nécessité sont à la hausse. Les Comoriens traversent une période précaire. Au grand marché Volo-Volo, passant dans le petit marché  de Moroni, comme dans les différents magasins et boutiques rurales, personne n’est satisfait de ses courses alimentaires : des prix inabordables. Les produits alimentaires connaissent une envolée des prix. A travers une tournée faite dans certains points de vente de la capitale, les produits alimentaires plus particulièrement les produits d’importation deviennent intouchables  d’un jour à l’autre. Les faits sont là. Pour faire des courses ces derniers moments, les dépenses reviennent trop chères que dans les derniers mois. L’analyse  est faite. Un kilogramme de sucre qui coûtait 500 francs, coûte actuellement 600 francs. Une boîte de lait qui coûtait 350 francs, a remonté  jusqu’à 500 francs, entre autres. Quant à l’huile, son prix a connu une  envolée exceptionnelle et atteint même  le double de l’initial : une bouteille d’un litre d’huile qui coûtait 750 francs, s’achète désormais à 1500 francs.

Malgré cette augmentation remarquable des prix, aucune mesure n’a été prise  pour faciliter la vie des citoyens, surtout pendant ce mois béni de ramadan. En revanche, le ministre de l’économie avait fait un tour il y a environ deux semaines dans les marchés de Moroni, pour s’enquérir des prix des produits alimentaires. Or Selon plusieurs commerçants, la cause d’une telle augmentation revient sur les frais de la douane. « Avant de venir nous accuser sur les prix, il fallait d’abord aller demander le gouvernement sur les frais des douanes. Car nous vendons pour bénéficier et pas pour tomber en faillite », a souligné un commerçant. Toutefois, cela ne pourrait pas être réglé en moins d’une semaine.

Abdouloihab Papa (stagiaire)

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