ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée internationale de la femme : « Chaque point gagné à son prix »

La femme comorienne se bat pour être visible aussi bien dans le domaine politique que dans le milieu des affaires. Au cours d’un entretien accordé à Al-fajr, Sittou Rghadat Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés affirme que « chaque point gagné à son prix ».

Militante pour les droits de la femme et actuelle présidente de la commission des droits de l’homme, Sittou Raghadat Mohamed plaide pour la prise des paroles « La prise de conscience et la parole s’est libérée. La femme comorienne se bat publiquement », déclare la présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés à l’occasion de la journée internationale de la femme. Le combat mené par la femme comorienne n’est pas vaine. « Aujourd’hui, nous sommes plus visibles aussi bien dans le domaine de la politique que dans le milieu des affaires : député, ministre, gouverneure, maire, magistrate et professionnelles libérales », explique-t-elle. « Nous avons franchi des montagnes, mais il nous reste encore beaucoup d’autres montagnes à grimper », ajoute-t-elle.

 Selon Sittou Raghadat Mohamed, « le combat continue jusqu’à l’arrêt total du moteur de chacune de nous. Ne lâchons rien ». Dans une société plus affiliée aux regels de la religion, la présidente de la Cndhl estime que « nous ne pouvons pas en effet revendiquer l’égalité des genres dans les meilleurs uniquement. Nous devons attendre aussi à tout car nous avons également les mêmes obligations, le traitement reste pareil pour l’homme et la femme. Même délit, même sanction quand on reçoit le coup, il faut savoir le rendre ».

A noter La nouvelle constitution priorise et encourage les femmes à intégrer dans les postes de prise de décision politique et économique en développant, un lobbying de plaidoyer et de prise de conscience. La femme comorienne s’impose et se libère.

Kamal Saïd Abdou

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