ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée mondiale de la paix : Les étudiants jouent un rôle promoteur pour la paix selon l’Ong Salam

À l’occasion de la journée internationale de la paix, l’Ong Salam a, hier, organisé des ateliers de sensibilisation aux universitaires. Trois thématiques différentes qui entrent dans le cadre du conflit inter villageois, les violences faites aux femmes et enfants et à la menace du terrorisme aux Comores. L’Ong Salam priorise les étudiants comoriens comme promoteurs de la paix et de la sécurité du pays.

Trois thématiques différentes sont à l’ordre du jour lors de la célébration de la journée mondiale de la paix aux Comores. Une initiative prônée par l’Ong Salam, sous les thèmes suivants : enjeux des conflits villageois oubliés, recrudescence des violences faites aux femmes et aux enfants et défis sécuritaires face à la menace terroriste et l’extrémisme violent dan l’Océan indien et en Afrique de l’Est. Le président de l’Ong Salam, Mohamed Soulaimana Azhar a déclaré que les universitaires sont les principaux promoteurs de la paix et de la sécurité du pays. Raison pour laquelle ces ateliers sont dédiés aux universitaires afin de proposer des solutions palliatives face à ces thématiques.

« Il existe des conflits villageois, une multiplication des violences faites aux femmes et aux enfants et l’implication du terrorisme venant de l’Océan Indien, au (Palme-Mozambique). Les étudiants ont dégagé les causes, les problèmes et ont proposé des solutions. Après la restitution des idées, nous les exposerons au gouvernement et au Système des Nations-Unies (SNU) », a-t-il déclaré. 37 étudiants pour chaque thème.

Quant au président de l’Ong CAP, Akim Saïd Mchangama, les forces de l’ordre ne peuvent pas assurer une sécurité effective dans le pays. Il faut donc un engagement communautaire et résilient. « En termes de solutions aux mesures sécuritaires, les forces de l’ordre, à elles seules, ne peuvent pas assurer la sécurité du pays. Il faut un engament de la communauté et de la résilience. Les terroristes font des recrutements des jeunes à travers des moyens financiers et mobiles très colossaux », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

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