L’Ong Santé Diabète a organisé, à Moroni, une formation de trois jours, pour les enseignants et directeurs des établissements scolaires de Ngazidja. L’objectif de cette formation est de sensibiliser les enfants à se protéger contre le diabète. Une prévention contre le diabète.
Du lundi dernier jusqu’à aujourd’hui, les enseignants et directeurs généraux des établissements scolaires ont bénéficié d’une formation basée sur la lutte et la protection contre le diabète. C’est à leur tour de sensibiliser les enfants de bas-âge sur les techniques et méthodes de se comporter face au diabète. C’est en quelque sorte une méthode de prévention. Le formateur, Dr Moïse Nguemeni a donné des détails sur l’objectif de la formation de 3 jours. « C’est une formation réservée aux enseignants et directeurs des écoles sur les facteurs de risques et les moyens de prévention contre le diabète. Au niveau des écoles, les enfants doivent être sensibilisés pour changer leur mode de vie et de comportement. C’est un moyen de prévention pour réduire le taux de risques des maladies. Les parents devront aussi être sensibilisés comme les enfants. Nous pensons que c’est une des solutions efficaces face à cette maladie », a expliqué Dr Moïse Nguemeni.
Kamaria Hassane, enseignante à Madaris Al-imane s’est réjouie face à cette initiative et promet de prendre le relais pour sensibiliser les enfants à l’école. « Pendant cette formation, nous avons appris la maladie (le diabète), les causes et les risques encourus. La maladie survient à partir de notre mode de vie, de notre comportement, de la manière dont nous consommons les aliments, entre autres. Les aliments non contrôlés créent des conséquences chez les humains. Nous sommes satisfaites face à cette initiative. J’espère pouvoir à mon tour expliquer aux enfants toutes les séquences de la maladie et les risques d’aggravation », a-t-elle exprimé. De même, le directeur général du lycée Saïd Mohamed cheikh, Mohamed Ali Abdallah a souligné que « les enseignants et les directeurs ont le devoir de sensibiliser les enfants car certains parents ne les contrôlent pas régulièrement sur leur mode de nourriture ».
Abdoulandhum Ahamada
