ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Lutte contre les violences : Vers la mise en place d’un centre de sensibilisation

Alors que les Comores enregistrent une recrudescence des cas de violences faites aux femmes et aux enfants, le gouvernorat de Ngazidja envisage construire un centre de sensibilisation et de lutte contre ce fléau. Une bonne initiative de la part de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata.

Le gouvernorat de Ngazidja lance la campagne de distribution des kits de protection contre le Coronavirus. À cette occasion, la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata a annoncé un projet de mise en place d’un centre régional de sensibilisation et de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. C’est dans le cadre du partenariat entre le département de Saint-Denis (la Réunion) et l’île de Ngazidja. Sachant que ce département a initié le projet de formation des maires de Ngazidja, à Moroni, les mois passés. « D’ici une année, en début de janvier 2023, nous envisageons de bâtir un centre de sensibilisation et de lutte contre les actes de violences sur les femmes et les enfants. C’est un projet initié par le département de Saint-Denis en collaboration avec Dunkerque et l’île de Ngazidja. Avec ce partenariat, nous avons eu l’occasion de former les maires de Ngazidja, les mois derniers », a annoncé la gouverneure de l’île de Ngazidja.

Dans son allocution, elle n’a cessé d’évoquer le concept « lutte contre le Coronavirus ». Selon la gouverneure, une campagne de distribution des outils de protection contre le virus a été lancée dans les milieux scolaires de Ngazidja. « Grâce à ce partenariat avec le département de Saint-Denis, nous avons distribué des masques et gels hydro-alcooliques dans les universités (Mvouni, IUT, Imam Chafiou…), les lycées (lycée Saïd Mohamed Cheikh…) et les collèges. C’est une manière de protéger nos enfants contre la circulation du virus dans le pays », a-t-elle dit. Et d’ajouter : « les citoyens doivent se vacciner massivement afin de nous permettre de retourner à la vie normale ».

Abdoulandhum Ahamada

 

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