ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Me Mohamed Abdoulwab : « Je suis le bâtonnier de l’ordre des avocats pour un mandat de trois ans»

Suite à l’assemblée générale élective du barreau de Moroni, le 22 novembre dernier, Me Tadjidine Ben Mohamed et Me Mohamed Abdouloihab se déclarent, chacun, bâtonnier. Lors d’une conférence de presse tenue, hier, à Moroni, Me Mohamed Abdouloihab insiste et persiste qu’ « il n’y a pas deux bâtonniers en un seul siège. Donc, je suis légalement le bâtonnier au barreau de Moroni ».

Les élections du nouveau bâtonnier au barreau de Moroni connaissent des vives tensions puisque les deux candidats se déclarent « élu bâtonnier ». Me Mohamed Abdouloihab insiste qu’il est légalement le bâtonnier de l’ordre des avocats comoriens pour un mandat de trois ans, en précisant  qu’il n’existe pas deux bâtonniers pour un seul fauteuil. « Me Tadjidine a déposé deux candidatures, respectivement le 17 et 19 de ce mois. La première lettre de candidature présentait une liste de 12 membres alors que la dernière présentait une liste de 9 membres. Quant à la liste de Me Mohamed Abdouloihab, elle a été adressée à la commission électorale sous couvert du bâtonnier de l’ordre. Elle présentait une liste de 12 membres. Suite à l’examen des candidatures, la commission électorale a décidé de rejeter la double candidature de Me Tadjidine et de ne retenir que celle de Me Abdouloihab. Au vu de ces éléments, la commission a estimé qu’il n’y avait qu’une seule candidature valide, celle de Me Abdouloihab et a décidé de la soumettre aux voix. C’est alors que Me Tadjidine et ses colistiers ont soulevé une vive protestation allant jusqu’à demander l’annulation de la liste retenue », s’est justifié Me Mohamed Abdouloihab.

Au sujet de l’article 33 de la loi stipulant qu’il fallait trois années d’exercice au barreau de Moroni après prestation de serment, Me Abdouloihab pense que les textes et articles connaissent des interprétations juridiques et non littéraires. « Les textes ou lois ont des significations littéraires. Comment un homme expérimenté en la matière peut être mis en cause alors qu’il a prêté serment en 2018 ? Juridiquement, les textes ne refusent pas ma candidature. Celui qui veut contester ma victoire, a 10 jours de dépôt de requête », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

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