ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ministère de l’intérieur : Quel bilan pour Mohamed Daoudou ?

5 ans de fonctions ministérielles. Mohamed Daoudou a été nommé ministre de l’intérieur, de l’information et de la décentralisation en 2016. Un poste qu’il occupa après sa lutte pour l’élection d’Azali Assoumani en 2016. Le bilan de l’ex-ministre de l’intérieur est critiqué.

Des répercussions. Premier flic du pays, premier ministre de l’information a muselé la presse. Des intimidations, des arrestations des journalistes. Des arrestations des politiques et interdictions de toute manifestation. Sur le plan sécuritaire, Mohamed Daoudou a créé un groupement d’intervention de la police nationale comme siège au ministère de l’intérieur. Quels sont les résultats escomptés ? Si l’établissement d’une administration policière au sein du ministère de l’intérieur est une réalité, ces éléments de la police sont tant accusés d’exactions.

Le ministre de l’intérieur a interdit la tenue des manifestations dans la capitale et dans l’étendue du territoire national. Il a ainsi ordonné les préfets à interdire des mobilisations dans leurs régions. Une initiative très critiquée par le peuple. Etant le ministre en charge des élections, la majorité de ses candidats aux élections municipales ont remporté haut la main et les camps adverses ont dénoncé des « magouilles » coordonnées par les autorités en charge des élections.

Sur le plan de l’information, aucun accompagnement de la presse. Des journalistes giflés, arrêtés, intimidés. Censure de la presse et fermeture temporaire de la radio Ngazidja. Mohamed Daoudou était le ministre très critiqué de ce régime. Son remplacement a surpris plus d’un. Un coup de tonnerre pour son parti Orange. Kiki se sent trahi et craché par le Chef de l’Etat. Cinq ans de fonctions ministérielles et le bilan est « catastrophique. »

KDBA

 

 

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