La Direction générale des Douanes et l’Autorité nationale de régulation des technologies de l’information et de la communication (ANRTIC) ont signé, ce lundi, un accord de coopération stratégique visant à renforcer le contrôle des équipements TIC importés sur le territoire comorien. Objectif affiché : protéger le marché local, les consommateurs, et garantir la sécurité nationale face à l’arrivée de matériels non conformes.
Cette collaboration marque une avancée significative dans la lutte contre l’entrée d’appareils ne respectant pas les normes techniques et réglementaires en vigueur.
« Nous voulons protéger le marché, les consommateurs et la sécurité nationale. Les équipements TIC doivent répondre aux standards exigés par la loi », a affirmé le directeur général des Douanes lors de la cérémonie de signature.
L’accord prévoit la mise en place d’un mécanisme d’inspection conjointe aux principaux points d’entrée du pays, notamment dans les ports et aéroports. Les agents des Douanes seront formés par l’ANRTIC pour reconnaître et intercepter les équipements non homologués, tels que les téléphones, routeurs, antennes et autres dispositifs de communication.
Pour le directeur général de l’ANRTIC, cette initiative va bien au-delà du simple contrôle technique : « Cette collaboration contribuera non seulement à assainir le marché, mais aussi à garantir que les réseaux nationaux ne soient pas perturbés par des équipements défectueux ou non sécurisés », a-t-il souligné.
Vers une régulation plus moderne et transparente
Dans le cadre de ce partenariat, les deux institutions s’engagent à mutualiser leurs bases de données et à intensifier les opérations de contrôle, notamment face à la montée des importations parallèles. Des rapports réguliers sur la conformité des équipements seront également publiés, dans un souci de transparence et d’information du public.
Cet accord s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation des outils de régulation technique aux Comores, à un moment où la demande en matériel numérique connaît une croissance rapide.
Kamal Saïd Abdou
