Dans le cadre du projet d’appui au renforcement des partenariats avec les diasporas entrepreneuriales comoriennes, un atelier de 3 jours de réflexion sur la stratégie de mobilisation de la diaspora dans le développement national, a débuté hier, à Moroni. Cet atelier permet d’étudier les stratégies de rapprochement aux diasporas et les inciter à contribuer visiblement au développement du pays.
Sous le financement de l’AFD, en passant par l’Expertise France, un projet d’appui au renforcement des partenariats avec les diasporas entrepreneuriales comoriennes a été initié et lancé, en janvier 2022 par le chef de l’Etat. Depuis hier jusqu’à demain jeudi, plusieurs responsables des institutions étatiques, de la société civile et des partenaires au développement, prennent part à un atelier de réflexion, basé sur les stratégies de rapprochement des diasporas et l’étude d’une politique stratégique permettant aux diasporas de contribuer visiblement au développement du pays.
À l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général du MAECIDF, Saïd Maoulana Mohamed estime que cet atelier de réflexion permet davantage de rapprocher les comoriens de l’extérieur à leurs pays d’origine et d’instaurer un partenariat fort. « Cette stratégie devrait répondre et va définir, j’en suis convaincu, les grandes orientations devant permettre d’orienter les contributions des diasporas au service du développement. Il est nécessaire de réaliser cette activité afin de rapprocher davantage les comoriens de l’extérieur à leurs pays d’origine et d’instaurer un partenariat fort, soudé entre l’Etat et la diaspora », a déclaré le secrétaire général du MAECIDF.
Le chef du projet diaspora, Laurent Chabrut précise que cet atelier est consacré à se focaliser sur trois volets fondamentaux, à savoir un volet institutionnel, un volet entrepreneurial et un volet de formations. « Cet atelier de réflexion sur la question du projet diaspora se cadre sur 3 volets fondamentaux : un volet institutionnel, volet entrepreneurial pour un investissement productif et un volet de renforcement des capacités des institutions des parties prenantes », a fait savoir Laurent Chabrut.
Abdoulandhum Ahamada