ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : Ulezi exhorte un dialogue national franc

Alors que le pays traverse une crise socio-politique sans précédent, le parti Ulezi se bat pour un dialogue national. Le leader du parti, Said Hamidou Alloui et le premier secrétaire, Natuk Mohamed Mouzaoir ambitionnent à en finir avec la crise politique aux Comores en réunissant les politiques, la société civile et les organismes internationaux pour le devenir de notre pays.

Selon le parti Ulezi, « l’heure est au bilan. » Depuis les présidentielles de 2019, le pays traverse un climat délétère. « Le pays est pris en otage par Azali Assoumani et l’opposition a tenté de libérer le pays, en vin. Le pays risque de s’éclater ou se diviser à partir du 26 mai 2021. C’est la raison pour laquelle, le parti Ulezi exige et exhorte à un nouveau dialogue inter comorien pour la réconciliation nationale. Il est temps de sauver notre pays. Mieux vaut prévenir que guérir. Nous ne pouvons pas attendre le 26 mai pour trouver les solutions. Nous devons se mettre face à face, opposition et pouvoir sous la supervision de la communauté internationale, de l’Union Africaine et nos partenaires au développement pour mettre fin à la crise socio-politique des Comores installée depuis la mise en œuvre de la nouvelle constitution », a expliqué Natuk Mohamed Mouzaoir, premier secrétaire du parti Ulezi.

Le premier secrétaire du parti Ulezi a rappelé qu’un dialogue inter comorien avait eu lieu à Retaj en présence de M. Lamamra de l’organisation panafricaine mais, dit-il, le chef de l’Etat n’a pas respecté les recommandations assorties et les mesures d’apaisements. « Cette fois, nous appelons les comoriens de la diaspora et les locaux à y participer pour les prendre à témoin. Cela permettra à mettre en œuvre les recommandations. Si Azali ne respecte pas les décisions qui seront prises, c’est une super trahison », avance-t-il.

De son côté, Said Hamidou Allaoui, candidat malheureux aux présidentielles de 2016 sous les couleurs d’Ulezi laisse entendre que parmi les résultats attendus de ce dialogue national, l’éducation, la santé, le bien-être des comoriens. « Nous luttons pour l’intérêt général et non à des intérêts personnels. Nous ne demandons pas des postes ministériels. Le dialogue inter comorien aura des préalables », soutient-il. Selon Ulezi, la réussite du dialogue « est une victoire pour notre pays. »

KDBA

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