ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Projet post-Kenneth : Soutenir le prélèvement d’infrastructures touchées et lutter contre les violences

Le ministère de l’aménagement du territoire avec le commissariat national à la solidarité, à la protection sociale et  à la promotion du genre ont, hier, tenu un atelier  d’information des parties prenantes sur le projet et d’implication dans le processus d’élaboration de gestion des plaintes  et du plan de travail sur les questions de violences basées sur le genre.

L’Union des Comores a été durement frappée par le cyclone Kenneth, le 24 au 25 avril 2019. La Banque Mondiale a financé le gouvernement comorien d’un montant de 45 millions de dollars sous forme de crédit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de prélèvement post-Kenneth et de résilience (PRPKR). Le ministère de l’aménagement du territoire en collaboration avec le commissariat national à la solidarité, à la protection sociale et à la promotion du genre ont échangé et partagé un mécanisme de gestion des plaintes et du plan d’actions sur les questions des violences basées sur le genre (VBG) du projet de prélèvement post-Kenneth et de résilience. Afretane Yssoufa, ministre de l’aménagement du territoire a montré l’objectif principal du projet. « L’objectif du projet est de soutenir le prélèvement d’infrastructures publiques et privées ciblées dans les zones sélectionnées touchées par le cyclone, et d’accroitre la résilience face aux catastrophes naturelles et climatiques », a-t-il dit. Et lui d’ajouter : « Le projet est en train de mettre en place un mécanisme de gestion des plaintes transparentes et accessibles à tous, sensibles aux questions de violences basées sur le genre».

Quant à la commissaire nationale à la solidarité, à la protection sociale et à la promotion du genre, Mariama Ahamada, ce projet permet de limiter les différents actes de violences basées sur le genre. « Les types de violences rencontrées le plus souvent  peuvent  être des  sévices corporels manifestés, bastonnade, agression sexuelle, mauvais traitement psychologique, privation de la liberté, mariage forcé, harcèlement sexuel surtout en milieu de travail, privation des ressources nécessaires au bien-être, trafique humaine (enfants) et travail des enfants … », a-t-elle annoncé.

Abdoulandhum Ahamada

 

Laisser un commentaire