ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Trois questions à Fakihi Mradabi : « L’opposition est rattrapée par leur violence »

La diaspora anti-Azali continue ses rassemblements en France. Dimanche dernier, la manifestation organisée dimanche dernier a été interrompue, des altercations ont eu lieu entre des membres du Dawula yahaki et des partisans du gouvernement de la transition en exil. De fait, un membre de la diaspora pro-Azali a répondu à nos questions.

Quelle lecture faites-vous par rapport aux altercations de l’opposition en France, le week-end ?

Rire. Notre mouvement Rddc a lutté depuis sa création contre les manifestations de la communauté comorienne de France anti-Azali. Nous avons sensibilisé pour le développement et la politique constructive du gouvernement comorien et du président de la République. Nous avons réussi à lutter contre les rassemblements de l’opposition. Et nous avons gagné le pari. Si l’opposition est à l’agonie c’est parce qu’ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Aujourd’hui, elle est rattrapée par leur violence. C’est un groupe de sept personnes sanctionné par le Dawula yahaki de Paris mais n’ayant pas reconnu leur sanction, ils ont débarqué à la place de la République et ont interrompu la manifestation. On voit bel et bien qu’ils n’ont pas tous une vision. Ainsi la violence refait surface et l’opposition subit son énième K.O en pleine manifestation.

Comment expliquez-vous donc le silence des leaders de l’opposition après ces disputes ?

Ils ne peuvent pas s’exprimer ou réagir par rapport à ce qui s’est passé à la place de la République. Puisqu’ils sont tous dans le même panier. Ils doivent se structurer et avoir une politique pour le développement avant de structurer des concitoyens. Si l’opposition n’a pas réagi ni condamné ces actes là c’est parce qu’ils sont nourris de la violence.

Quel message donneriez-vous à toute la communauté comorienne de France ?

De cette occasion, j’appelle la diaspora comorienne surtout celle de la France à s’unir pour bâtir notre pays. Nous devons accompagner et soutenir les bonnes actions en cours dans notre pays pour l’émergence de notre pays. Nous devons laisser nos égos et construire notre pays. Certes nous pouvons avoir des divergences politiques, mais pour le développement des Comores, nous devons s’unir.

Recueillis par KDBA

 

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