En présence de différentes organisations patronales, l’union des chambres des commerces, de l’industrie et de l’agriculture a reçu mardi dernier, le député franco-comorien Saïd Ahamada. Le projet d’une chambre de commerce franco-comorienne, Le retour de la société MAERSK, les 150.000.000 Euros de la France destinés aux projets de développement comorien au menu des discussions.
A peine arrivé aux Comores, le député franco-comorien Saïd Ahamada a été reçu mardi dernier par l’Union des chambres des commerces, en présence des organisations patronales. La reprise de ses activités pour la société MAERSK aux Comores, la création d’une chambre de commerce franco-comorienne, ainsi qu’aux projets prioritaires choisis par l’Etat Comorien financés par la France à hauteur de 150.000.000 euros, ont fait l’ordre du jour. « Entre autres point débattu, le retour aux Comores de la société MAERSK pour sauver le pays à ne pas sombrer dans une crise économique sans pareille», a expliqué Mme Sitti Djaouharia, présidente de la nouvelle Opaco. Sur ce, dit-elle, le député franco-comorien aura fort à jouer la médiation pour que Maersk reprenne rapidement ses activités sous la base d’une convention qui le protégerait.
Le parlementaire franco-comorien indique qu’il est temps que les opérateurs économiques prennent le destin du pays pour impulser son économie à travers les 150.000.000 Euros financés par la France pour des projets innovants en Union des Comores. « Ces fonds-là, devraient accompagner le pays à travers les projets prioritaires définis par l’Etat comorien. Maintenant, il va falloir que les opérateurs économiques prennent en main le destin du pays », a-t-il insisté. L’honorable Said Ahamada rassure que la diaspora comorienne peut investir dans le climat des affaires pour une chambre de commerce franco-comorienne, mais à condition que les règles soient claires, transparentes et respectées de la même manière pour tout le monde et sans réserve.
Nassuf.M.Abdou