ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Rassemblement de la diaspora : Farid Soilihi fait son « come-back »

Plus d’une année de silence et d’absence dans les rassemblements de la diaspora comorienne de France, Farid Soilihi brise le silence et déclare son retour sur le terrain pour redorer l’image de la diaspora. Dans sa sortie médiatique du lundi dernier, le conférencier appelle à l’unité de l’opposition pour une sortie de crise.

Connu par sa force de rassembler la communauté comorienne de France, Farid Soilihi est de retour dans les rassemblements de la diaspora avec son mouvement « Osons ». Si ce natif de Fumbuni au Sud de la Grande Comore fait son « come-back », « c’est pour préserver, estime-t-il, les valeurs de la diaspora, notamment l’honneur, l’espoir et la crainte qui viennent de se perdre. » « Quand j’ai été sur le terrain, nous avons lutté pour la réduction des billets d’avion, la baisse des taxes douanières pour la diaspora, entre autres. Si aujourd’hui certains membres de la diaspora réclament ces droits, c’est parce que je les ai défendus malgré que notre objectif n’est pas atteint », a-t-il avancé.

Après 17 mois de manifestations sans résultats, Farid Soilihi est conscient qu’ils peuvent aboutir à des résultats concrets s’ils sont solidaires. « «L’élan de solidarité et d’espérance né de la résistance populaire qu’incarnât la société civile s’éteint au jour le jour. L’opposition politique peine à exister et à être audible. La diaspora, seule bouée de sauvetage, se déchire et s’accuse mutuellement dont la dernière preuve en date est la cacophonie qui règne au sein des Appels de Paris et de Marseille », indique Farid Soilihi.

Face à cela, le mouvement « Osons » reste convaincu face à une situation délétère que désespérée. « Créer des gouvernements d’exil ici et là n’est pas la pensée, affaiblir la diaspora, cœur de la lutte, est aussi dangereux que la désunion de l’opposition comorienne », déclare-t-il. Farid Soilihi et son mouvement appellent les comoriens de l’extérieur de jouer le rôle qui est le sien pour la construction du pays.

Concernant le dialogue national, le mouvement « Osons » exige la libération de Agwa et au jugement et libération de Sambi et Salami avant de se mettre à table.

KDBA

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