Les acteurs européens et comoriens sur le réchauffement climatique se sont réunis en réunion Visio conférence pour travailler et mettre sur la table les acquis, mais aussi un bilan du programme Alliance Mondiale contre le Changement Climatique – Comores le vendredi 23 avril dernier. Les actions climatiques européennes aux Comores sont le centre d’intérêt de cette rencontre.
Plusieurs institutions nationales et internationales mais un point commun : les actions climatiques européennes en Union de Comores sur les acquis et perspectives. A travers une visioconférence, les deux parties ont échangé sur le climat aux Comores.
«Après évaluation de ce programme tout simplement mais pour travailler en profondeur avec tous les acteurs aussi bien institutionnel que les organisations de la société civile pour voir quels étaient les acquis de ce programme parce que aucun programme n’est parfait », a souligné Mme Ange Marie Bonnescuelle, chargée des programmes coopérations et aide internationale au bureau de l’union européenne en Union des Comores.
La présentation de plusieurs documents numériques et vidéo, notamment un livre de la « La Famille Mchangama » relatant des scenarios de lutte contre le changement climatique aux Comores et dans l’océan indien. Et des vidéo-reportages sur le climat en Union des Comores, plusieurs intervenants sonnent l’alarme sur l’état critique de nos forêts, plages, et autres.
Une rencontre réunissant plus d’une quinzaine de membres fortement axés sur des points focaux du climat. Les recommandations de cette rencontre étaient sur l’idée de partager les connaissances dans tous les domaines et les taches à accomplir dans tous les fronts de ce combat aux envergures mondiales. «Au niveau des recommandations et des grandes interpellations, était surtout sur la nécessite de ne pas travailler cloisonner. Le changement climatiques n’est pas une thématique du ministère de l’environnement ou les scientifiques, de certaines ONG, c’est tout le monde, c’est au quotidien, tout le monde le ressent. Que sa soit à travers les problèmes de l’habitation, l’inondation, l’agriculture, la pêche, on a besoin de travailler tous ensemble au niveau de l’Etat, des communes, au niveau des capacités et décider ensemble de ce qu’il faut faire », a manifesté Mme Ange Marie Bonnescuelle.
Le secrétaire générale de l’environnement, Dr Daniel Ali a tenu à rappeler l’engagement et la part de responsabilités du ministère de l’environnement dans la lutte contre le changement climatique. «Au niveau du ministère, nous avons une part de responsabilité. Par exemple nos partenaires de l’union européenne, je suggère de mettre l’accent et d’affecter les maires et surtout de ne pas attendre l’évaluation à mi-parcours pour tirer des leçons et à proposer de multiplier les efforts, de faire un suivi régulier et surtout imposer un peu de rigueur », dixit-il.
Ahmed Zaidou (Stagiaire)