L’Union Européenne, par la voix du chef du bureau de l’UE aux Comores, Pierre Beziz et le coordinateur du système des Nations-Unies résidant aux Comores, François Batalingaya, ont remis samedi dernier, le gouvernement comorien à travers le ministre de l’agriculture Houmedi Msaidié, le rapport sur l’évolution des systèmes alimentaires.

Ce processus d’évaluation a été lancé en 2021 par l’UE. Il avait pour but d’identifier les principes contraintes et des leviers d’actions pour mettre en œuvre des politiques innovantes et des investissements clés, afin d’engager une transformation des systèmes alimentaires pour qu’ils soient inclusifs et durables. Le chef du bureau de l’UE aux Comores, Pierre Beziz a misé lors de la cérémonie de remise sur le renforcement du dialogue avec les autorités comoriennes sur la programmation de l’Union Européenne 2021-2027, qui soutiendra des systèmes alimentaires durables aux Comores, et contribuer à sa sécurisation, et réduire la dépendance aux importations. « Les priorités de l’engagement de l’UE en réponse aux besoins exprimés par le gouvernement, permettront de construire des systèmes alimentaires durables plus résilients aux crises alimentaires, environnementales, économiques qu’elles soient systématiques ou conjecturelles », a-t-il fait savoir. « Des nouvelles chaînes de valeurs vertes et bleues seront ainsi développées. Des nombreux emplois seront créés, visant notamment plusieurs jeunes », a-t-il promis.
Selon François Batalingaya, ce document met en lumière les performances des systèmes alimentaires comoriens par rapport aux dimensions alimentaires, nutritionnelles, sanitaires, socio-économiques, ressources naturelles, entre autres. « Les solutions identifiées se focalisent sur la valorisation du potentiel agricole local, la promotion des pratiques de pêche et d’agriculture plus productive, ce qui permettrait à la génération présente d’initier la transition des systèmes alimentaires au bénéfice de la génération future », souligne le coordinateur résident du système des Nations-Unies aux Comores.
Le ministre de l’agriculture et de la pêche, Houmedi Msaidié a salué les partenaires. « Les différents acteurs doivent développer des partenariats entre eux et les localités, convenir des stratégies de mutualisation des ressources auxquelles le secteur privé et la diaspora pourraient contribuer et favoriser l’économie circulaire », conclut-il.
Nassuf. M. Abdou








