ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Santé publique : Le plan de lutte contre la RAM en gestation aux Comores

Du vendredi au samedi dernier, la direction générale de lutte contre la maladie a tenu, à Moroni, un atelier de validation technique de l’analyse situationnelle de la résistance antimicrobienne aux Comores. Une manière de faire face à l’émergence et à la diffusion de la résistance aux antimicrobiennes développées par les microbes et compliquant nettement la gestion de nombreuses maladies infectieuses.

Les Comores entament un plan de riposte contre la résistance antimicrobienne pour la protection de la santé humaine et de l’environnement. De nombreuses maladies infectieuses sont provoquées par des microbes. Les Comores ne possèdent pas encore une stratégie adéquate adaptable face à ces nombreuses maladies infectieuses. Vendredi au samedi dernier, la direction générale de lutte contre la maladie a organisé un atelier de validation technique du rapport de l’analyse situationnelle de la résistance antimicrobienne (RAM) aux Comores. « L’alliance tripartite constituée par l’OMS, la FAO et l’OIE a proposé un plan d’action mondial, ainsi que nombreux outils et recommandations techniques pour appuyer les États membres dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs plans d’action nationaux. Une feuille de route a été élaborée au mois d’avril 2022, précisant les orientations de la première étape de l’élaboration du plan d’action national multisectoriel de lutte contre la RAM aux Comores», a expliqué Ahmed Mohamed, secrétaire général adjoint au ministère de la santé.

Docteur Naouirou Mhadji, directeur général de la lutte contre la maladie, admet que les Comores ne possèdent pas les dispositions nécessaires pour faire face à la RAM. « Plusieurs médicaments sont utilisés à des voies inappropriées causant des conséquences au niveau de la santé humaine et aux espèces végétales. Des substances chimiques utilisées dans la végétation. Des patients qui ne prennent pas de médicaments comme l’indiquent les médecins. Il est temps de mettre en place un plan de lutte contre la RAM. En premier temps, on fait une évaluation de la situation qui reflète la réalité du pays, et puis, le plan situationnel de lutte. L’importation des médicaments demande une autorisation », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

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