ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Fin du conflit foncier à Hamboda-Ikoni

Les jeunes d’Iconi ont, hier, organisé une assemblée générale en vue d’annoncer que le conflit foncier lié du terrain Hamboda à Ikoni a pris fin. Selon les jeunes d’Iconi, il n’existe pas un conflit entre la famille « hinya moiliko », « hinya djiva » et « hinya banda ».

Les conflits fonciers gagnent du terrain. A Ikoni en particulier dans un lieu appelé Hamboda, des familles se disputaient. Ce sont les familles hinya moiliko, hinya djiva et hinya banda. Les jeunes d’Ikoni ont tenté à plusieurs reprises de trouver un terrain d’entente. Hier, ces jeunes d’Ikoni se sont réunis pour annoncer avec fierté qu’un terrain d’entente est retrouvé. Toutes les parties ont atteint une phase de « réconciliation ». « Aujourd’hui marque une journée historique pour la ville d’Ikoni. Ces derniers temps, nous avons traversé des moments difficiles marqués par des conflits, de bagarre et de pourparlers. Chacun se disait qu’il a raison. Aujourd’hui, vous témoignez que je m’exprime d’une autre façon : la paix et la tranquillité pour tous les habitants d’Ikoni. Nous avons eu des problèmes et de conflits à Hamboda. Nassur a été dans le coup. Toutefois, Me Mzimba a organisé plusieurs rencontres avec les concernés dont Nassur. Et nous avons retrouvé un terrain d’entente et de réconciliation. Nous avons réglé nos différends avec Nassur. Nous devons remercier Dieu, le tout-puissant ainsi que Me Mzimba lequel mérite un trophée majeur pour sa dignité et son courage pour l’amour d’Ikoni. Merci à Dieu et Merci à Me Mzimba », a exprimé Saïd Issihaka, jeune cadre d’Ikoni.

À son tour, le jeune cadre de la ville, M. Noel a interpellé tous les habitants d’Ikoni de cesser les conflits fonciers répétitifs. Pour lui, ce n’est pas judicieux qu’à chaque fois, les jeunes d’Ikoni se bagarrent pour des questions de fonciers. « C’est comme ça la vie, on se diverge et on se converge vers la paix. Comme ont dit les femmes d’Ikoni, nous devons cesser les conflits fonciers répétitifs », a-t-il sollicité.

Abdoulandhum Ahamada 

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