ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Transport maritime : Les agences appellent à une perception sur le coup des conteneurs

La crise sanitaire a occasionné la fermeture des frontières et a causé la hausse des taxes douanières. Les agences de transport maritime peinent à se relever et plaident pour « des mesures exceptionnelles dans une situation exceptionnelle pour qu’il y ait un minimum de perception sur le coup  des  conteneurs. »

Sur fond d’opacité depuis 2017 relatif au prix de dédouanement des conteneurs auprès des responsables des agences, ces derniers exigent une transparence totale. Une situation fait planer le doute de certains responsables ces agences. « Depuis 2017, le coup d’un conteneur de 20 pieds reste dans l’ombre. On ignore combien est fixé le prix pour les procédures de dédouanement. La décision reste chez l’inspecteur vérificateur qui décide dans l’opacité totale à l’égard des responsables des agences », dénonce Mohamed Ahamada responsable d’une agence à Moroni.

Certaines agences essaient de se maintenir malgré qu’elles connaissent une baisse exponentielle  de leur chiffre d’affaires. «  Notre agence s’est adaptée avec la fermeture des frontières malgré les taxes exorbitantes de l’AGID de 800.000 kmf, le paiement régulier de la moitié du personnel renvoyé au chômage technique et la flambée des taxes douanières qui nous ont tombé dessus », a avancé le chef de l’agence. « Notre agence était à la hauteur de répondre aux attentes de sa clientèle pendant cette période », confie-t-il.

Face à cette crise, les responsables des agences exhortent le gouvernement à prendre des mesures favorables pour la survie de leurs institutions. « Nous demandons les ministres des finances et l’économie à prendre des mesures exceptionnelles dans cette situation exceptionnelle pour qu’il y ait de perception sur le coup  des  conteneurs », a plaidé le responsable de l’agence. « Si les ministres des finances et de l’économie, dit-il, décident de réduire à 30% les taxes douanières sur les denrées alimentaires,  cela serait une opportunité pour la population mais  pas pour nous, car les taxes exorbitantes de la douane sont toujours maintenues vis-à-vis des agences. »

Nassuf. M. Abdou

 

 

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