Le nouveau ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a, hier jeudi, effectué sa première visite officielle au centre douanier de Moroni. Une occasion pour le ministre de s’enquérir de la situation et d’exposer sa vision et ce qu’il attend de l’administration douanière, véritable poumon de l’économie du pays.
Le ministre Ibrahim Abdou Abdourazak, s’est rendu au centre douanier de Moroni, le matin d’hier. L’administration lui a réservé un accueil chaleureux. Il s’agit de sa toute première visite de terrain à la douane de Moroni. L’argentier de l’État a assisté à la levée des couleurs avant de prononcer un discours avant de procéder à la revue des effectifs.
Dans son discours, le nouveau ministre des finances a salué l’engagement du personnel des douanes pour son dévouement et sa détermination à relever les défis pour le développement du pays. « Nous saluons l’engagement du personnel des douanes pour leur travail remarquable et l’évolution des travaux qu’il effectue afin de faciliter la vie des citoyens. Nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs visés par le chef de l’État et son gouvernement », a-t-il déclaré.
Le ministre dit être ouvert à toute proposition visant à améliorer les choses et qu’il est à l’écoute de tout le monde. Il appelle à un changement de mentalité mais également de la manière de travailler pour pouvoir optimiser et sécuriser les recettes douanières. Il exige l’application stricte des textes dans le respect des règles quel que soit la personnalité.
« Pour atteindre les objectifs visés, il faut un changement radical de la manière de procéder et d’appréhender les choses. Notamment l’abandon des vieilles habitudes », a-t-il indiqué, appelant à promouvoir le dialogue public-privé dans la continuité de l’initiative d’ores et déjà lancée par le chef de l’État.
« Je suis prêt à dénoncer quiconque qui irait à l’encontre des règles et lois imposées aux douanes Comoriennes. Les erreurs graves sont impardonnables. Il faut donc un changement sur le mode de travail, sur le temps en s’adaptant aux nouvelles technologies », a conclu le ministre des finances.
Abdoulandhum Ahamada