ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Yasser Ali Assoumani : « Azali, une chance pour les Comores »

Le président de la jeunesse force de la République, Yasser Ali Assoumani ne s’affaiblit pas à défendre la politique de l’émergence prônée par Azali Assoumani. Une émergence, qui, selon le patron de l’Adc, se réalise et est une réalité. Dans cet entretien, Yasser Ali Assoumani glorifie le régime Azali depuis son premier mandat jusqu’à nos jours.

« Depuis son accession au pouvoir pour la première fois en 1999, notre pays a commencé à rompre avec le cycle des échecs. Pour Yasser  Ali  Assoumani, tout à commencer avec l’interposition de l’armée pour éviter à notre pays un génocide qui ne dit pas son nom. Un changement de régime qui n’a pas versé une goutte de sang, c’est une première dans l’histoire comptemporaine.  Et puis c’est l’adhésion aussitôt par la communauté internationale », a rappelé Yasser Ali Assoumani. Ça aussi est une première dans l’histoire parce que tous les changements de régimes opérés en Afrique dans la foulée de l’année 1999 ont été échoués et coûtés la vie aux dirigeants qu’ils les ont menés. En tout et pour tout il en a eu quatre  en Afrique en  1999. Outre celui des Comores, citons les cas du  colonel Daouda Mallam wanke du Niger, le général Robert Guei de Côte d’ivoire,  le colonel  Ansumane Mane  de Guinée Bissau. Tous ces trois derniers leaders ont perdu à la fois la vie et le pouvoir. « C’est ainsi dire que le colonel Azali est né avec la Baraka », dixit le patron de l’Adc.  

Quel bilan pour Azali I !

Après le quitus international l’homme politique Azali a sollicité le suffrage des Comoriens en 2002 pour se porter à la tête de l’état en qualité de président de la république. « Ses premières actions  se révèlent sur le front de la préservation et la cohésion de l’unité nationale. Ainsi, après avoir battu en brèche les velléités séparatistes, il est devenu de faite le père de la réconciliation nationale après 3 ans du séparatisme de l’île d’Anjouan. Il a été aussi le promoteur du téléphone mobile en 2002 acquis sur des efforts financiers propres. En 2005 il implanta notre fanion dans le cercle fermé de la faîtière sportive la Fifa. Avant de conclure ce chapitre d’innovation et de modernisation de notre pays il y va de mentionner à juste titre qu’il a offert et ce, pour la première fois un centre universitaire acquis également sur le registre des efforts financiers propres en sollicitant l’engagement de tout un peuple. Faut il le rappeler qu’avant la fin de son mandat le président Azali Assoumani a souscrit notre pays au programme de pays pauvres très endettés le fameux Ppte. Un programme négocié avec les institutions financières internationales », énumère-t-il.

Un come-back réussi

 Après dix ans de traversée de désert le président Azali est revenu aux affaires en 2016 après avoir obtenu haut la main l’onction du peuple comorien. « Depuis, notre pays a pris non seulement de la hauteur mais aussi de l’embellie avec des résultats hauts en couleurs. Une reconnaissance internationale tangible pour un pays où il y a si peu, figurait dans le palmarès des endroits infréquentables dont le cadre de vie fait fuir bon nombre des visiteurs », confie Yasser Ali Assoumani. « Aujourd’hui, poursuit-il, on estime qu’on est loin de cette image balafrée. La preuve, c’est l’engouement manifesté par les partenaires au développement de notre pays qui n’ont pas lésiné sur les moyens lors de la CPAD tenue en décembre 2019 en vue d’accompagner les Comores sur la voie de l’émergence à l’horizon 2030. »

 

Des réformes pour l’émergence

Pour lui, après avoir mis le cap sur un programme de réformes structurelles  organisationnelles et administratives bien rodées, notre pays a rompu les amarres avec le cycle infernal des arriérés des salaires en maîtrisant les dépenses publiques. Ce qui a permis de redorer notre blason au point que les Comores soient hissées dans les rangs des pays à revenus intermédiaires par la Banque Mondiale. Ce qui est en effet une première dans le cadre des acquis. « Dans cette collecte des moissons, saluons la certification sanitaire attribuée à l’aéroport International Moroni Prince Said Ibrahim  AIMPSI dans le cadre de la gestion de la covid-19  qui, on l’espère avec acuité accrue, ça peut constituer un prélude à la certification sécuritaire de notre aéroport international. Puisqu’on parle de la plateforme aéroportuaire il est bon aloi de mentionner l’extension de l’aérogare suivi de l’adhésion des Comores à l’Asecna le 23 Septembre 2003. Au niveau sanitaire, la construction de l’hôpital de référence et universitaire d’El-Maarouf. A l’affiche de ce tableau de réussite nous avons franchi un pas de géant en s’ouvrant à l’international.  C’est ainsi qu’une de nos compatriotes a été élue présidente du football féminin. Mme Kanizat Ibrahim est nommée dans la foulée Vice-présidente de la CAF. Peu de temps après une grande et bonne nouvelle est tombée dans l’escarcelle des Comores. Le président de la République à l’issue de la 34ème Sommet de chefs d’Etats et de gouvernements de l’UA a été nommé Vice-président de l’exécutif de l’organisation panafricaine. Une première encore dans l’histoire de notre pays. Cerise sur le gâteau la qualification de l’équipe nationale les Cœlacanthes à la prochaine Can 2022 à Yaoundé au  Cameroun. Comme disait l’adage il n’y a jamais deux sans trois. Et là nous venons d’apprendre que notre argentier Said Ali Said Chayhani vient d’être nommé président du groupe Afrique 2 par les institutions de Bretenwoods.  Bref même si beaucoup reste à faire mais on peut d’ores et déjà dire qu’avec le président Azali le pari de l’émergence à l’horizon 2030 est gagnable. Azali, une chance pour les Comores », a-t-il manifesté.

KDBA

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