La capitale Kenyane, Nairobi, abrite la réunion du conseil des ministres du commerce de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Il s’agit, selon le site de Beit Salam, de la deuxième rencontre ministérielle sur l’examen et l’adoption de la matrice et de la feuille de route pour la mise en œuvre de la ZLECAF.
C’est en présence du président de l’Union africaine que s’est ouverte la réunion du conseil des ministres de la zone de libre-échange continentale africaine. Une rencontre axée sur l’examen et l’adoption des recommandations et résolutions de la 11ème réunion des ministres du commerce tenue au Botswana en février dernier.
Des recommandations ayant trait au commerce des marchandises et des services, à l’investissement et aux droits de la propriété intellectuelle ont été faites. Un dialogue avec le secteur privé. « Ce dialogue est crucial car, comme nous le savons tous, le secteur privé continental est le principal moteur de l’accélération de la ZLECAf, et je reste confiant qu’il s’appropriera ce dialogue et s’engagera pleinement dans ce processus, pour une mise en œuvre rapide et réussie de cet ambitieux projet commun », a déclaré Azali Assoumani, président de l’Union africaine.
La ZLECAF est en vigueur depuis janvier 2021, mais il reste quelques paramètres à fixer. L’ambition des Etats membres africains est d’aboutir à un marché commun africain dans lequel les produits puissent circuler librement sans barrières douanières afin de booster l’économie.
Force est de constater que lors de la célébration du 60ème anniversaire de la création de l’UA et de la journée de l’Afrique, l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAF a été au centre de cet événement continental. Les partenaires économiques de l’Afrique sont appelés à saisir cette opportunité d’affaires, représentant plus d’un milliard d’individus.
En marge de cette réunion du conseil des ministres du commerce de la ZLECAF, les hautes fonctionnaires chargés du commerce consolideront les acquis pour une efficacité du processus de transit aux frontières africaines et mettront en place une stratégie de l’institution visant l’appui aux pays africains à éliminer les barrières commerciales afin de stimuler les échanges commerciaux intra-africains.
C’est dans la perspective de l’opérationnalisation de la ZLECAF, constituant une opportunité pour renforcer les économies africaines fragilisées par leur non compétitivité face à la puissance économique des multinationales qui usent de tous les moyens et artifices juridiques pour asseoir leur domination sur l’économie des pays africains.
KDBA