L’agence française de développement a reçu le président de la chambre de l’agriculture et les discussions ont abouti à la mise en place de la chambre d’agriculture. Cette institution agit au quotidien pour représenter et défendre les agriculteurs, améliorer la performance de leurs activités agricoles et la qualité de la production.

Alors que la chambre d’agriculture constitue l’interface entre le secteur primaire et les autorités appelées à y intervenir, elle accompagne l’évolution du secteur.

Dans une rencontre entre le président de la chambre d’agriculture comorienne, Abdillah Msaidié et la directrice de l’agence française de développement aux Comores, Réjane Hugounenq de Vreyer, les deux parties sont convenues de mettre en place la chambre d’agriculture. « La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère cordiale et a permis aux deux parties de mieux s’imprégner des activités menées dans le cadre de la promotion d’une agriculture durable », a déclaré le président de la chambre.

Cette chambre d’agriculture aura comme mission de représenter et défendre les intérêts des agriculteurs et éleveurs auprès des pouvoirs publics. Elle peut donner des informations sur le secteur, mais aussi faire des propositions et présenter des requêtes relatives au domaine agricole pour le développement agricole.

L’Etat mettra tous les moyens nécessaires à la disposition de la chambre pour assurer le développement des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

Pour rappel, en 2018, l’investiture du président de la chambre a eu lieu devant une immense foule. Mais, depuis, la chambre n’est pourvue ni d’un local, ni de budget. Rien. L’on aura brassé que de l’air car plus de quatre ans après, la chambre n’est que l’ombre d’elle-même faute d’attention de la part du gouvernement qui, visiblement, oublie que l’agriculture est le pont vers l’émergence dans un pays comme le nôtre. Mais qu’à cela ne tienne. 

KDBA