ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Inoussa Houmadi alias Djofis, vice-président de la fédération comorienne de Badminton répond à nos questions axées sur  les étapes déjà franchies par cette fédération nouvellement créée. Il parle également de l’assemblée générale mondiale de Badminton tenue à Bangkok le 7 mai dernier. « Notre participation à cette assemblée revêt plusieurs sens, ne serait-ce que pour remercier sur place et de vive voix ce geste de reconnaissance, même si derrière notre tête, nous avions compris que c’est une bonne occasion comme jamais, pour faire la promotion de notre Fédération et celle de notre pays », dit-il. Interview.

Qu’en êtes-vous de votre processus de partenariat avec d’autres fédérations?

La Fédération Comorienne de Badminton nouvellement créée, s’est fixée pour objectifs entre autres, la vulgarisation de la pratique du Badminton dans le pays, la formation d’athlètes et de cadres ainsi que l’organisation de compétitions et la préparation des équipes nationales dans toutes les catégories. A cet effet, nous avons dans notre feuille de route priorisé la coopération et la collaboration avec les Fédérations sportives nationales de la place et le COSIC pour partager de leur expérience. Nous nous sommes fait connaître auprès de ces derniers et avons exposé nos objectifs.

Je profite d’ailleurs de cette occasion pour remercier nos interlocuteurs, qui ont tous accepté notre sollicitation pour une collaboration que nous espérons qu’elle soit franche et pérenne et surtout une collaboration pour le développement du sport comorien en général. D’ores et déjà, les Fédérations membres du COSIC, nous ont montré leur disponibilité à œuvrer de concert avec nous pour encrer la pratique de cette nouvelle discipline dans l’environnement sportif du pays, en nous accordant très rapidement avec deux autres nouvelles Fédérations Sportives Nationales, le statut de membre observateur dans la famille olympique comorienne, lors de l’assemblée générale du COSIC, tenue le 25 décembre 2021 à Moroni.

Sur le plan formations, que doit-on espérer dans le pays dans les heures qui suivent ?

La formation constitue pour nous, la priorité des priorités. En effet, compte tenu du caractère de « discipline nouvelle » dans le pays, on n’en dispose pas pour le moment ni de ressources humaines, ni de matériel mais juste une  volonté d’aller de l’avant. Dans les nombreux entretiens que nous avons eu et les projets qu’on va mettre en place très prochainement, la formation est au centre. Elle concerne les dirigeants aussi bien de la Fédération que ceux des Ligues régionales et des Associations membres, parallèlement avec la formation des techniciens, des encadreurs, des juges et des arbitres. Le volet formation s’étant bien évidemment réservé aux athlètes pour toutes les catégories et pour les deux genres. Les écoles et les clubs constituent notre vivier pour la formation et l’enrôlement des jeunes pour la pratique du Badminton. Nous avons initié des contacts pour cet effet, avant même que notre demande d’adhésion à la Fédération Internationale ne soit traitée.

Maintenant que nous sommes officiellement membre de cette grande famille olympique mondiale, j’estime que c’est encore d’autres opportunités qui s’ouvrent en nous car on pourra aussi bien compter sur des Fédérations de Badminton des pays amis, mais aussi, des organisations régionales et continentales. Le Comité Internationale Olympique et son organe dit « Solidarité Olympique » à travers le COSIC, offrent aussi beaucoup de formations qui pourront répondre à nos ambitions. Il est à nous maintenant d’en faire la demande et de les concrétiser.

Votre Président, vient de participer à l’assemblée mondiale du Bangkok le 07 mai dernier, quels sont les fruits escomptés?

C’était pour nous un point d’honneur de participer à cette assemblée mondiale de la famille du Badminton. On venait tout juste d’avoir la confirmation que notre demande d’adhésion a été acceptée et que désormais notre Fédération est devenue  membre à part entière de cette grande famille. Il nous appartient de faire tout ce qui était en notre pouvoir pour y participer malgré le temps très serré, avec peu de moyens disponibles et des conditions strictes de voyage en ce moment de crise sanitaire liée à la Covid 19.

Notre participation à cette assemblée revêt plusieurs sens, ne serait-ce que pour remercier sur place et de vive voix ce geste de reconnaissance, même si derrière notre tête, nous avions compris que c’est une bonne occasion comme jamais, pour faire la promotion de notre Fédération et celle de notre pays et partager l’expérience des autres pour amorcer le développement du Badminton dans leur pays respectifs. Comme on dit, on ne s’arrêtera pas d’aussi bon chemin, le Congrès de la Confédération Africaine de Badminton aura lieu au mois de juin prochain à Johannesburg en Afrique du Sud et on compte y être présent inchallah.

Je pense que notre Président M. Loukmann Said Elhadi a fait bonne impression à Bangkok en Thaïlande en assurant la diffusion de notre plan de développement et en nouant des relations de coopération  et de partenariat avec de gros calibres de la discipline, aussi bien en Afrique, en Asie ou en Europe, mais surtout chez nos cousins arabes, avec plusieurs pays, dont le Bahreïn qui préside actuellement la Fédération des Pays Arabes de Badminton.

Le président a eu aussi des discussions avec la Fédération de Badminton des pays francophones, laquelle grâce à notre statut de membre de la Fédération Internationale, on est devenu de droit membre de cette organisation. J’en profite au nom de mes collègues membres du bureau exécutif de la Fédération et de tous les collègues qui œuvrent pour la gestion du Badminton aux Comores, pour remercier le Président qui a su hisser notre Fédération et le drapeau de notre pays au milieu de tous les autres, dans le monde du Badminton.  Je formule si vous me le permettez, mes vœux pour voir dans un futur très proche le Badminton comorien se développer et les badistes comoriens performer dans le pays, dans la région, et dans le monde. Je vous remercie. 

Propos recueillis par NJ

Telma a lancé, jeudi dernier à Mdé Bambao, la campagne  Amani dans les stades sportifs. Un défi auquel la société Telma espère l’en relever pour contribuer à restaurer la paix dans les stades sportifs avec une récompense d’un minibus climatisé à l’équipe méritante.

En présence du président du comité olympique sportive des iles Comores, des autorités de Mdé Bambao, la société Telma a lancé, jeudi dernier,  à M’dé, la campagne Amani. Une initiative qui vise à sensibiliser les jeunes surtout à lutter  contre le phénomène de violences dans les stades sportifs comoriens. «  La paix, la stabilité,  non-violence doivent être une priorité de tout afin de contribuer à restaurer la paix dans les stades, sensibiliser les acteurs sportifs, éduquer les plus jeunes et promouvoir le fair-play et la sportivité dans le sport », a déclaré le directeur général de Telma, Christophe Ollivier. « Cette campagne sans précédent est le fruit d’une synergie entre  les autorités publiques, les acteurs du sport et le monde de l’entreprise pour un sport vecteur d’unité, de paix, et de fraternité partout et pour tous les comoriens », ajoute-t-il.

« Telma Comores, en tant qu’acteur responsable et engagé, lance un challenge national visant à récompenser les clubs les plus méritants et la fidélité de ses clients. Envoie au 411, un sms avec le code de ton club, recharge 2000 kmf ou plus pendant la période  et tente de faire gagner un minibus climatisé et d’autre lots à ton club tout en participant activement  a véhiculé les valeurs de fair-play et de respect dans le sport », lit-on dans le communiqué de presse. Selon le président du comité olympique Ibrahim Mzé, cette campagne  est synonyme de préventions contre les actes inouïs dans les stades sportifs. Elle résume également une façon de susciter l’engouement de tout le monde en vue de promouvoir les valeurs du sport pour le fair-play.  

Nassuf. M. Abdou

Avec le visage en partie couvert de sang, M. Salim, un arbitre a été pris à tabac par des supporters de Dzahadju Oichili vs  Fc Baobab de Chomoni,  mercredi dernier, au stade de Koimbani. Les agressions des arbitres ne cessent de se produire malgré les mesures prises contre ce fléau.

A quand les autorités du ballon rond comorien prendront des mesures préventives et rigoureuses contre les violences dans les stades ? Une question qui taraude  les esprits des passionnés du football comorien. Au moins une semaine après la reprise du championnat des Comores, une  scène de violences survient  dans les stades. Mercredi dernier, un arbitre a été pris à tabac et abattu à sang par des supporters de Dzahadju Oichili au stade de Koimbani Oichili. L’on voit dans la vidéo, un officier de ce match avec le visage en partie couvert  de sang et des blessures dans son pied gauche. Des images qui font froid sur le dos.

Allongé au lit au centre hospitalier, l’arbitre du match bastonné s’est exprimé à peine pour un  court duré. « J’ai reçu trois crampons dans le visage, je n’ai pas vu  d’où ils venaient. J’étais paniqué quand j’ai vu que tout le monde voulait me faire mordre la poussière au sol », peut-on entendre dans une vidéo lancée dans le groupe des journalistes sportifs comoriens.

Joint au téléphone, le président de la ligue de football de Ngazidja, Kaissan Hassan, rassure d’avoir saisi  la gendarmerie nationale et qu’une enquête est déjà ouverte. « Désormais, la liste des personnes impliquées dans cette affaire est aux mains de la gendarmerie, on est en attente de l’enquête », dit-il. « Si l’on veut en finir avec les violences dans les stades, il faut attaquer les racines de la corruption, notamment la désignation des arbitres par favoritisme », a souligné le président du JACM. 

Nassuf. M. Abdou

Après un mois de trêve, pour cause de ramadan, le championnat régional de la première division (D1) a repris son cours le week-end dernier. Le grand derby de Moroni s’est tenu dimanche dernier entre l’Us Zilimadjou et Volcan club. Un match nul (0-0) qui permet à l’USZ (37 points) de garder la première position avec deux points d’avance sur Volcan (35 points). FC Male, FC Hantsindzi et Us Ntsaoueni sont chacun en péril.

Quelques jours après l’Eid El-fitr, les compétitions locales reprennent leurs activités. Dimanche dernier, a eu lieu à Moroni, la reprise du championnat régional de première division de Ngazidja. Une reprise très attendue marquée par le grand derby de la capitale. Pour le compte de la seizième journée à Ngazidja, l’union sportive de Zilimadjou a affronté son éternel rival, Volcan club. Cette rencontre s’est soldée d’un match nul sans aucun but marqué par les deux formations. Les deux clubs de Moroni occupent, cependant, le premier et deuxième rang du championnat. Ce score final (0-0) permet en effet au club de Zilimadjou (37 points), champion en titre, de garder le contrôle du classement régional avec un léger avantage de deux points sur Volcan club, qui compte actuellement 35 points. Tout comme le retour, le match aller s’était soldé d’un nul avec le même score, au stade de Moroni.

Quant aux troisième, quatrième et cinquième positions du classement, le classement est sans précédent. Pas de droit à l’erreur. FC Male remonte au troisième rang du classement régional en arrachant un but à zéro à domicile contre Aventure. Un score qui permet à l’équipe de Mbadjini d’acquérir 24 points, soit un seul point d’avantage sur FC Hantsindzi (23 points).

A noter que cette dernière n’a pas pu jouer son match contre l’Étoile des Comores grâce à des pluies diluviennes. L’union sportive de Ntsaoueni n’est plus loin de la ligne. Son match avec Ngaya club arrêté par la même cause que Hantsindzi, la formation de Ntsaoueni compte désormais 22 points et occupe le cinquième rang derrière FC Hantsindzi. Soit un seul point de différence entre les deux clubs. 

Abdouloihab Papa (stagiaire)

 

L’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) a dévoilé, la semaine dernière, les cinq nominés pour le trophée de meilleur joueur de ligue 2 pour la saison 2021-2022. Youssouf M’changama est en lice de ce trophée avec 7 buts et 14 passes décisives en 31 matchs. Le vainqueur sera connu le 15 mai prochain.

La saison 2021-2022 de ligue 2 française arrive à son terme. Il est déjà l’heure de connaître le meilleur joueur de la saison. Mardi dernier, l’Union nationale des footballeurs professionnels a révélé les cinq joueurs en lice de ce trophée. L’international franco-comorien, Youssouf M’changama, figure dans la liste des cinq joueurs  prétendants pour le prix de meilleur joueur de ligue 2. Élu joueur du mois d’octobre 2021, le capitaine de l’En Avant Guingamp continue à manifester sa performance en deuxième division du championnat français. Youssouf M’changama (Canto) devient une des pièces maîtresses de l’En Avant Guingamp. Il comptabilise cette saison sept buts marqués et quatorze passes décisives en 31 matchs de ligue 2.

Les concurrents du capitaine de l’En Avant Guingamp sont tirés deux à deux dans deux clubs du championnat français en question. Il s’agit de Gaëtan Charbonnier (AJ Auxerre), Rhys Healey (Toulouse FC), Gauthier Hein (AJ Auxerre) et Branco Van den Boomen (Toulouse FC). Ils totalisent avec Youssouf M’changama 63 buts et 50 passes décisives cette saison en ligue 2.

Qui va succéder à Amine Adli, l’ailier qui évoluait à Toulouse et qui a remporté le trophée de meilleur joueur la saison précédente ? Le vainqueur sera connu le 15 mai prochain à l’issue de la trentième cérémonie de remise des prix des trophées UNFP.

Abdouloihab Papa (stagiaire)              

La seule équipe de frisbee comorienne est de retour au pays. Elle a atterri à Moroni, jeudi dernier, avec plusieurs médailles. L’équipe fait la promotion du pays mais déplore le manque de soutien des structures sportives ou étatiques.

Au Kenya, cette équipe comorienne a rencontré des joueurs du monde entier au tournoi de sable FEAST XII. Créer la ligue de Frisbee aux Comores est l’un des objectifs de cette équipe Shifininkio-Ultimare frisbee. Les entraînements de l’équipe se font « tous les mardis à 19 heures et les samedi à 15 heures au stade Malezi de Mirontsy ».

Contactée, Coralie Weber, joueuse de l’équipe depuis 2017, raconte comment le voyage s’est passé, les difficultés, mais aussi son plaisir d’avoir reçu des médailles. « Le voyage a été une réussite malgré le défi qu’il représente avec les questions des visas, de vaccins, test Covid et autres. En effet, nous sommes d’abord allés à Dar es Salam en Tanzanie et ensuite à Mombasa au Kenya. Nous avons commencé par une semaine d’entraînement en Tanzanie avec notre premier match amical auquel nous avons gagné 15-4. Nous étions vraiment encouragées », jubile-t-elle.

« Nous sommes ensuite montés en bus jusqu’à Mombasa où nous avons participé au tournoi sur sable FEAST XII. Là-bas, nous avons rencontré beaucoup de joueurs du monde entier, mais surtout du Kenya où ce sport est très développé. Nous sommes sortis 3ème place de notre poule et avons perdu 14-15 au quart de finale. Nous étions très fiers, car c’est un excellent résultat pour une première participation », a-t-elle ajouté. « De plus, ce dont nous sommes encore plus fiers, c’est d’avoir reçu les médailles du fair-play. Le fair-play étant très important dans l’Ultimate frisbee. Il est toujours récompensé en compétition internationale. Il signifie que notre équipe a été la plus respectueuse envers l’adversaire, avec un bon esprit de jeu, de la motivation et le respect des règles. Plusieurs capitaines d’équipe sont venus nous remercier personnellement, c’était fort et touchant », dit-elle.

Pour Coralie Weber, Shifininkio-Ultimate frisbee a tiré beaucoup d’expériences. « Les joueurs comme moi-même, nous avons beaucoup appris pendant notre semaine d’entraînement avec nos coachs venus de France et de Tanzanie. Mais aussi en jouant avec les autres équipes et en découvrant d’autres pays. Cela nous a ouvert les yeux sur le monde et une porte dans l’univers de l’Ultimate. Même pour les autres participants, c’était la première fois qu’ils entendaient parler des Comores », a-t-elle fait savoir avant de regretter le manque de soutien des structures étatiques du pays. « Malheureusement, aucune structure administrative comorienne ne nous a aidées à réaliser ce projet. Peut-être que nous n’étions pas assez connus et qu’ils ne nous prenaient pas au sérieux. Quelques structures privées de Mirontsy nous ont un peu aidées. Dans l’avenir, nous souhaitons créer une ligue aux Comores pour être plus reconnue », a-t-elle conclu.

Ahmed Zaidou

Le match du 30 mars 2022 entre JACM club de Mitsudjé et USZ (0-1), a bouleversé le classement du championnat de football de la première division de Ngazidja. JACM club perd le match pour non respect d’huis-clos et menaces contre l’arbitre, une occasion pour l’USZ de repasser à la tête du classement.

Bon Ndjema passe devant Volcan club de Moroni et redevient une nouvelle fois le patron du championnat avec deux points de plus à son successeur. Le 30 mars 2022, a eu lieu, à Mitsoudjé, un match opposant  JACM club de Mitsudjé et l’USZ (1-0). Une rencontre interrompue à la mi-temps par des supporters du JACM. Selon le rapport des officiels du match, des supporters de JACM club auraient proféré des menaces contre l’arbitre. «L’arbitre central a arrêté le match à cause des supporters de JACM club qui l’ont menacé », a informé le rapport des officiels du match. Raison pour laquelle, la commission d’homologation et des disciplines a statué sur ce rapport et prend la décision de sanctionner l’équipe de Mitsudjé pour non respect d’huis-clos et menaces contre l’arbitre.

« Sachant que ce match devait être joué à huis-clos ; en application de l’article 117.2RGx, JACM  club perd le match par forfait avec une amende de cent mille francs comoriens (100000 kmf), lit-on dans le procès-verbal N22-14/CHD/LDNG/FFC portant décision rendue par la commission d’homologation et des disciplines en sa délibération du 29/03/ 2022. Une décision qui portera intérêt aux enfants de Zilimadju pour parvenir par la suite à prendre le contrôle du championnat. Outre la sanction, le club de Mitsudjé aura une condamnation de recevoir ses match dans un terrain neutre. « JACM club est condamné à jouer ses matchs dans un terrain neutre », a bien précisé ce même procès- verbal.

Quant au club de Moroni, volcan club, il occupe la deuxième position du classement et connait une longueur d’avance de points par rapport au club de Hantsindzi qui doit, selon le nouveau classement, prendre le troisième rang.

Abdouloihab Papa  (stagiaire)

 

 

Le maillot mythique porté par Chaker Alhadhur, lors des huitièmes de finale de la Can 2021 contre le Cameroun, est acquis au musée de la Fifa. Un succès pour Alhadhur, un honneur pour les Comores. Ce maillot fait désormais partie d’une collection rare et cataloguée pour les générations à venir.

La Can 2021 au Cameroun, en particulier Chaker Alhadhur, hissent les Comores et  ont fait de ce dernier  un statut remarquable dans le monde footballistique international. En ce sens où, le maillot porté par le latéral des Cœlacanthes lors de sa rencontre en huitième de finale avec le Cameroun, où il s’est retrouvé au poste de gardien de but, est gardée dans le musée de la Fifa. Un maillot portant le numéro 16 du latéral comorien, tagué à l’arrière, du numéro 3 qu’il devait porter au poste de gardien de but. Du jamais vu. Un maillot qui fait désormais partie des collections rares et catalogué pour les générations à venir. Les trois gardiens de but des Cœlacanthes n’étant pas disponibles pour leur match contre le pays, Chaker Alhadhur a du se mettre en place. Chose faite. Et il a pu se faire mérité une place dans l’histoire du football mondial. Pour la commémoration de  ce moment inoubliable dans l’histoire du football africain, le musée de la fédération internationale de football association (FIFA) a jugé nécessaire  de rajouter le maillot du latéral  gauche dans ses collections.

Rappelons-nous que c’était le 24 janvier dernier quand le gardien Salim Ben Boina n’était pas disponible à s’imposer contre les Camerounais en huitièmes de finale de la Can 2021. Egalement  neufs autres joueurs, y compris les deux autres gardiens Ali Ahamada et Moyadh Ousseni, étaient testés positifs au Covid 19. Et l’équipe paralysée,  se trouvait sans gardien. C’est en ce moment où Chaker Alhadhur a su sauvé l’honneur de sa nation en se postant portier de l’équipe.

Abdouloihab Papa (stagiaire)

Lors d’une conférence de presse hier jeudi, les responsables de Volcan club rejettent les faits qu’on leur est reproché sur la mort d’un supporter de Ngaya club, Azid Ousseine. Alors qu’il est agressé par des supporters de volcan, les conférenciers affirment que « tout a été médité et orchestré par les supporters de Ngaya. »

La mort brutale  du jeune Azid après s’être abattu par un projectile lors du match volcan contre Ngaya continue à faire jaser. Lors d’une conférence de presse tenue, hier jeudi, le président du volcan club, Ibrahim Abdourazak  rejette l’implication des supporters de volcan sur les circonstances monstrueuses qui ont entrainé la  mort  du jeune de 17 ans. Il renvoie néanmoins la  balle au club de Mdé Bambao. « Tout a été médité et orchestré par les supporters des Ngaya club. Nous avions mené le score jusqu’à la 84eme minute face  un adversaire faible  dans tous les sens. Nous n’avions plus intérêt à interrompre le match», explique le président de Volcan club.

Ce dernier  dénonce les propos tenus par le staff du Ngaya club lors d’un point de presse mardi dernier. « J’exige toute personne ayant une preuve impliquant un membre de volcan sur la mort d’Azid à nous montrer, et  j’appelle également la gendarmerie nationale à la saisir  pour que lumière soit faite », a-t-il lancé. Le président du volcan confirme que le regretté Azid a été agressé par un supporter mais, dit-il, ce n’était pas intentionnel vu  la position des supporter de Ngaya et l’endroit où se trouvait le jeune regretté. «  Notre adversaire  était au bout de souffle, ses supporters cherchaient un prétexte afin d’interrompre le match », a-t-il confié.

Condamné pour une amande de 1.000.000 kmf  par la commission de discipline qui, s’appui sur l’article 30, Razida dénonce un acharnement contre son club et appelle ladite commission à respecter un cadre légal selon les textes.

Nassuf. M. Abdou

 

Environ un mois après l’agression d’Azid Ousseine, un jeune supporter de Ngaya club de Mdé, par des supporters de Volcan, lors de leur affrontement en demi-finale de la coupe des Comores, le 05 mars dernier.  Devant  la presse, le club de Mdé a dénoncé, samedi dernier, les décisions prises par la commission d’homologation sur cette affaire. Suspension des supporters pendant 12 mois et une amende d’un million.

Azid Ousseine (paix à son âme) a été victime d’une agression physique par des supporters de Volcan club de Moroni lors de la demi-finale de la coupe des Comores du 5 mars 2021. Suite à cet événement tragique qui a causé la mort du jeune Azid, la commission d’homologation a pris des sanctions « défavorables » contre le club victime. Cette décision a fait l’objet d’une rencontre avec la presse, samedi dernier, où les responsables de l’équipe de M’dé ont dénoncé la façon par laquelle la commission d’homologation a jugé l’affaire. Le porte-parole et chargé de la communication de Ngaya club, a souligné « l’illégalité » de cette sanction visant à défavoriser les victimes. « Nous sommes victimes d’une violence sur le terrain et nous avons reçu des sanctions et même  une amende ! C’est absurde », ont déploré les conférenciers. « Les supporters sont suspendus à une durée de douze (12) mois avec une amende d’un (1) million de francs comoriens », ont-ils précisé.

À en croire les conférenciers, la question d’« une sorte de partialité », serait souligné aux yeux des victimes. Pour eux, c’est au détriment de l’un que l’on favorise l’autre. Se référant des équipes récemment sanctionnées, ils demandent que justice soit faite. « Souvenons-nous bien des sanctions infligées à des équipes récemment, comme Élan club et Étoile polaire rétrogradées en deuxième division (D2) pour agression des arbitres. On citera également Djabal d’Ikoni pour confrontation entre supporteurs et l’équipe Lac salé», a rappelé un responsable de Ngaya.

Rappelant que toutes les équipes sont égales en matière de droits et de devoirs, l’entraîneur a appelé à rendre justice aux coupables. 

Abdouloihab papa (stagiaire)